Séjour amoureux, vol d’iPhone et accusations : l’affaire K. Kâ contre I. Diouf devant la justice

Dimanche 12 Octobre 2025

Une promesse de mariage, des jours d’intimité, puis un vol de téléphone : le rêve romantique a viré au cauchemar judiciaire pour le couple K. Kâ et I. Diouf.

Ça devait être le début d’une belle histoire d’amour. Une semaine de familiarisation dans une villa privée de Saly Portudal, prélude à un mariage promis. Mais la romance entre K. Kâ, femme divorcée, et I. Diouf, son compagnon, s’est brisée net, le 29 août, au Tribunal d’instance de Mbour, transformant l’idylle en récriminations judiciaires.

L’histoire commence le dimanche 21 septembre 2025. Par l’entremise d’un ami, I. Diouf fait la connaissance de K. Kâ lors d’un appel vidéo. Séduit, il lui envoie immédiatement la somme de 500 000 FCFA pour lui permettre de rejoindre la station balnéaire de Saly Portudal. Le motif, investir dans leurs envies. Les amoureux ont à ce moment de familiarisation avant de se jeter dans le mariage. Mais la lune de miel tourne court très vite et cela à cause... d’un chargeur de téléphone portable disparu.

Une semaine d’une intimité intense

À peine arrivée sur la Petite-Côte, les deux tourtereaux profitent de l’occasion. Pendant sept jours, leur relation est marquée par une intimité intense. Mais le 28 septembre, tout bascule. Selon les déclarations de chacun à l’audience, I. Diouf charge tous les frais du séjour. Mais le moindre incident va tout faire basculer.

K. Kâ reproche à I. Diouf d’avoir oublié son chargeur. Puis, profitant d’un moment d’absence de son compagnon, K. Kâ s’empare de son téléphone portable de marque iPhone et de ses habits avant de prendre la fuite. C’est à son retour que l’homme constate la disparition de sa compagne et de ses effets.

Prestations de tournage de séries télévisées

Arrêtée à Dakar et écrouée à la prison de Mbour, la femme prétend qu’il lui devait de l’argent pour des prestations de tournage de séries télévisées. Elle nie tout enlèvement d’effets. Elle nie toute intention amoureuse, affirmant avoir “accompagné I. Diouf” seulement. Quant au vol, elle argue que le plaignant lui doit encore une dette.

Mais le tribunal, après examen, juge que K. Kâ a causé un préjudice financier au plaignant. Il la condamne à six mois de prison avec sursis, assortis de dommages et intérêts

L(OBS

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