Le projet du second pont de Ziguinchor entre dans une nouvelle phase, portée par un choix assumé de souveraineté budgétaire. En marge du lancement des travaux de l’axe Sandiniéri–Tanaff–Frontière Guinée-Bissau, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que les travaux de cette infrastructure majeure démarreront en 2026.
Devant les populations, à Tanaff, le chef de l’État a levé toute ambiguïté sur le calendrier : « En 2026, nous avons retenu de procéder au lancement des travaux du second pont de Ziguinchor », a-t-il déclaré.
Cette décision s’inscrit dans un contexte de rareté des financements extérieurs et de contraintes économiques reconnues par les autorités. Plutôt que d’attendre des partenaires internationaux, l’État sénégalais a opté pour une prise en charge directe du projet. « Nous avions prévu de lancer les travaux dès 2025, mais compte tenu des contraintes liées au mode de financement et de la situation économique que nous avons expliquée aux Sénégalais, nous avons décidé de commencer sur fonds propres, sans attendre le concours extérieur », a expliqué le président.
Pour matérialiser cette orientation, une enveloppe de 25 milliards de francs CFA a été inscrite au budget en cours. Ce montant permettra, selon Bassirou Diomaye Faye, de poser les bases du chantier en toute autonomie. Une option qui présente également, à ses yeux, un avantage financier non négligeable : « Le financement par l’État du Sénégal de cette infrastructure la rendra moins coûteuse », a-t-il soutenu.
À travers ce choix, le chef de l’État affiche une volonté claire : maintenir le cap des investissements structurants, malgré les contraintes, et répondre aux attentes des populations du Sud, pour qui le second pont de Ziguinchor reste un enjeu crucial de mobilité et de développement économique.
Devant les populations, à Tanaff, le chef de l’État a levé toute ambiguïté sur le calendrier : « En 2026, nous avons retenu de procéder au lancement des travaux du second pont de Ziguinchor », a-t-il déclaré.
Cette décision s’inscrit dans un contexte de rareté des financements extérieurs et de contraintes économiques reconnues par les autorités. Plutôt que d’attendre des partenaires internationaux, l’État sénégalais a opté pour une prise en charge directe du projet. « Nous avions prévu de lancer les travaux dès 2025, mais compte tenu des contraintes liées au mode de financement et de la situation économique que nous avons expliquée aux Sénégalais, nous avons décidé de commencer sur fonds propres, sans attendre le concours extérieur », a expliqué le président.
Pour matérialiser cette orientation, une enveloppe de 25 milliards de francs CFA a été inscrite au budget en cours. Ce montant permettra, selon Bassirou Diomaye Faye, de poser les bases du chantier en toute autonomie. Une option qui présente également, à ses yeux, un avantage financier non négligeable : « Le financement par l’État du Sénégal de cette infrastructure la rendra moins coûteuse », a-t-il soutenu.
À travers ce choix, le chef de l’État affiche une volonté claire : maintenir le cap des investissements structurants, malgré les contraintes, et répondre aux attentes des populations du Sud, pour qui le second pont de Ziguinchor reste un enjeu crucial de mobilité et de développement économique.