Mahmadane Sarr, propriétaire de Lansar Automobile et déjà incarcéré à Rebeuss, a été extrait de sa cellule pour être entendu par la Division des investigations criminelles (Dic) dans le cadre du scandale financier des 5 597 milliards de francs CFA révélé par la Centif. D'après l'Observateur, l’enquête s’intéresse à ses relations d’affaires avec Amadou Macky Sall, fils de l’ancien président, et met au jour des transactions jugées suspectes.
Au cœur du dossier figure notamment la facture de 13,6 milliards de francs CFA liée à la location de voitures de luxe pour l’État, qui a conduit à son placement sous mandat de dépôt. Entre 2020 et 2023, Sarr aurait facturé en moyenne plus de 2 milliards de francs CFA par an au régime de Macky Sall pour des véhicules de prestige, souvent utilisés lors de campagnes électorales ou de missions officielles.
Mais un élément plus troublant est apparu : un virement de 16,57 milliards de francs CFA, enregistré le 29 mars 2024, soit seulement cinq jours après la fin du mandat de Macky Sall. Cette somme, attribuée à Lansar Auto via des certificats nominatifs d’obligation (CNO), dépasse les montants déjà signalés par la Centif et soulève de fortes suspicions autour de la « dette cachée ».
La justice soupçonne un vaste système mêlant détournement de deniers publics, faux en écritures, escroquerie et blanchiment de capitaux. Mahmadane Sarr, fils de Mbaye Sarr (PDG de Senecartours), apparaît ainsi comme l’une des premières figures éclaboussées par la campagne de reddition des comptes engagée sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.
Au cœur du dossier figure notamment la facture de 13,6 milliards de francs CFA liée à la location de voitures de luxe pour l’État, qui a conduit à son placement sous mandat de dépôt. Entre 2020 et 2023, Sarr aurait facturé en moyenne plus de 2 milliards de francs CFA par an au régime de Macky Sall pour des véhicules de prestige, souvent utilisés lors de campagnes électorales ou de missions officielles.
Mais un élément plus troublant est apparu : un virement de 16,57 milliards de francs CFA, enregistré le 29 mars 2024, soit seulement cinq jours après la fin du mandat de Macky Sall. Cette somme, attribuée à Lansar Auto via des certificats nominatifs d’obligation (CNO), dépasse les montants déjà signalés par la Centif et soulève de fortes suspicions autour de la « dette cachée ».
La justice soupçonne un vaste système mêlant détournement de deniers publics, faux en écritures, escroquerie et blanchiment de capitaux. Mahmadane Sarr, fils de Mbaye Sarr (PDG de Senecartours), apparaît ainsi comme l’une des premières figures éclaboussées par la campagne de reddition des comptes engagée sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.
