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Rwanda – Génocide de 1994 : Agathe Habyarimana ne sera pas jugée en France, faute de preuves suffisantes

Mardi 20 Mai 2025

Les investigations en France contre Agathe Habyarimana – la veuve de l'ancien président rwandais Juvénal Habyarimana – sont désormais closes sans mise en examen. Une décision rendue vendredi 16 mai 2025, selon des sources proches du dossier. Les juges ont conclu que les témoignages à charge pour son rôle éventuelle lors du génocide de 1994 étaient « contradictoires, incohérents, voire mensongers ».

Dans une ordonnance datée de vendredi, les juges chargés du dossier concluent « qu’il n’existe pas à ce stade d’indices graves et concordants contre Agathe Habyarimana qu’elle ait pu être complice d’acte de génocide [...].  Si la rumeur est tenace, poursuivent les juges, elle ne peut faire office de preuve en l’absence d’éléments circonstanciés et concordants. »

Toujours selon eux, il n’existe aucun discours public d’Agathe Habyarimana proférant des discours de haine ou d’appel au génocide.

Les enquêtes sont désormais closes – sans que la veuve de l’ancien président n’ait été mise en examen. Agathe Habyarimana était visée depuis 2008 par une enquête en France pour complicité de génocide et de crimes contre l'humanité. Une enquête ouverte après une plainte du Collectif des parties civiles pour le Rwanda.

Âgée de 82, elle échappe à ce stade à un procès. Cette décision intervient alors que le parquet national antiterroriste, compétent en la matière, a saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, en septembre 2024, en vue de sa mise en examen. Une audience est d'ailleurs prévue ce mercredi 21 mai.



Le parquet de Paris et au-delà ceux qui le pilote sont inquiets qu'un non-lieu puisse être ordonné au profit de madame Habyariamana; parce qu'il imagine – et on peut l'imaginer avec lui – les conséquences que cela pourrait avoir du côté de Kigali.


L’avocat de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) – partie civile – a déploré l’absence de mise en examen alors que, selon lui, il existe des éléments à charge « largement suffisants ».

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