Le Royaume-Uni a franchi un nouveau seuil dans sa prise de distance avec Israël. Mardi 20 mai 2025, Londres a annoncé la suspension immédiate des négociations sur un accord de libre-échange avec l’État hébreu et convoqué l’ambassadrice israélienne, Tzipi Hotovely, en signe de protestation contre l’intensification de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza.
Cette décision marque un tournant dans les relations bilatérales, alors que le gouvernement britannique dénonce ce qu’il qualifie de « guerre moralement injustifiable, totalement disproportionnée et contre-productive », selon les mots du ministre des Affaires étrangères David Lammy. S’exprimant devant la Chambre des communes, le chef de la diplomatie britannique a fermement condamné les méthodes du gouvernement Netanyahu, l’accusant de semer les graines d’un nouveau cycle de violence.
« Cette guerre laisse une génération d’orphelins et de traumatisés, prêts à être recrutés par le Hamas », a-t-il mis en garde.
Au-delà de la pause dans les pourparlers économiques, Londres a également imposé une série de sanctions ciblées contre des colons israéliens en Cisjordanie, accusés de violences contre des civils palestiniens. Trois individus, dont Daniella Weiss, figure de proue du mouvement de colonisation, et deux organisations, sont désormais visés par des interdictions de voyager et un gel de leurs avoirs. Ces mesures font écho à celles déjà prises par le Canada à l’encontre des mêmes acteurs.
La riposte israélienne ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement de Benyamin Netanyahu a dénoncé une « obsession anti-israélienne » de la part du Royaume-Uni, qualifiant les décisions britanniques d’« injustifiables et regrettables ». Les autorités israéliennes ont par ailleurs relativisé l’impact de la suspension des négociations commerciales, qu’elles jugent secondaire.
Mais pour David Lammy, il ne s’agit pas d’un simple désaccord diplomatique, mais d’une crise morale :
« Les actions du gouvernement Netanyahu ont rendu ce réexamen de notre coopération inévitable », a-t-il souligné, tout en appelant la communauté internationale à plus de fermeté face à la violence en Palestine.
L’évolution de cette position britannique — historiquement prudente vis-à-vis d’Israël — reflète un durcissement progressif des démocraties occidentales face à l’ampleur des destructions à Gaza et aux tensions grandissantes en Cisjordanie. Un virage diplomatique qui pourrait inspirer d'autres capitales européennes à revoir leur propre coopération avec Tel-Aviv.
Cette décision marque un tournant dans les relations bilatérales, alors que le gouvernement britannique dénonce ce qu’il qualifie de « guerre moralement injustifiable, totalement disproportionnée et contre-productive », selon les mots du ministre des Affaires étrangères David Lammy. S’exprimant devant la Chambre des communes, le chef de la diplomatie britannique a fermement condamné les méthodes du gouvernement Netanyahu, l’accusant de semer les graines d’un nouveau cycle de violence.
« Cette guerre laisse une génération d’orphelins et de traumatisés, prêts à être recrutés par le Hamas », a-t-il mis en garde.
Au-delà de la pause dans les pourparlers économiques, Londres a également imposé une série de sanctions ciblées contre des colons israéliens en Cisjordanie, accusés de violences contre des civils palestiniens. Trois individus, dont Daniella Weiss, figure de proue du mouvement de colonisation, et deux organisations, sont désormais visés par des interdictions de voyager et un gel de leurs avoirs. Ces mesures font écho à celles déjà prises par le Canada à l’encontre des mêmes acteurs.
La riposte israélienne ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement de Benyamin Netanyahu a dénoncé une « obsession anti-israélienne » de la part du Royaume-Uni, qualifiant les décisions britanniques d’« injustifiables et regrettables ». Les autorités israéliennes ont par ailleurs relativisé l’impact de la suspension des négociations commerciales, qu’elles jugent secondaire.
Mais pour David Lammy, il ne s’agit pas d’un simple désaccord diplomatique, mais d’une crise morale :
« Les actions du gouvernement Netanyahu ont rendu ce réexamen de notre coopération inévitable », a-t-il souligné, tout en appelant la communauté internationale à plus de fermeté face à la violence en Palestine.
L’évolution de cette position britannique — historiquement prudente vis-à-vis d’Israël — reflète un durcissement progressif des démocraties occidentales face à l’ampleur des destructions à Gaza et aux tensions grandissantes en Cisjordanie. Un virage diplomatique qui pourrait inspirer d'autres capitales européennes à revoir leur propre coopération avec Tel-Aviv.

