L’avortement est interdit au Sénégal. Il n’est autorisé que dans le cas où la vie de la femme est gravement menacée. Et sous réserve de l’aval de trois médecins et le versement de 10 000 francs CFA (pour obtenir un certificat médical).
Les coupables d’avortement clandestin s’exposent à six mois à deux ans de prison ferme et à une amende de 50 000 à 1 000 000 de francs CFA. Malgré les sanctions pénales encourues, les Interruptions volontaires de grossesse (IVG) non autorisées sont courantes au Sénégal. Elles représentent 50% des admissions aux urgences gynécologiques, révèle sous anonymat un gynécologue dans un article consacré au sujet dans le journal Le Monde du vendredi 29 avril.
«J’ai face à moi des femmes en détresse, prêtes à tout pour avorter, déclare le médecin, qui pratique les IVG jusqu’à douze semaines de grossesse. Elles risquent une perforation de l’utérus, des hémorragies, des problèmes d’infertilité, voire la mort. Je le fais par responsabilité morale.»
Les coupables d’avortement clandestin s’exposent à six mois à deux ans de prison ferme et à une amende de 50 000 à 1 000 000 de francs CFA. Malgré les sanctions pénales encourues, les Interruptions volontaires de grossesse (IVG) non autorisées sont courantes au Sénégal. Elles représentent 50% des admissions aux urgences gynécologiques, révèle sous anonymat un gynécologue dans un article consacré au sujet dans le journal Le Monde du vendredi 29 avril.
«J’ai face à moi des femmes en détresse, prêtes à tout pour avorter, déclare le médecin, qui pratique les IVG jusqu’à douze semaines de grossesse. Elles risquent une perforation de l’utérus, des hémorragies, des problèmes d’infertilité, voire la mort. Je le fais par responsabilité morale.»