Le directeur de l’hôpital Principal de Dakar n’est pas pour le retour des mesures restrictives dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Le Général Mame Thierno Dieng pense qu’elles ne sont pas une solution. Il révèle que l’hôpital principal de Dakar a enregistré, à ce jour, moins de 50 décès liés à la Covid-19.
Même si le président de la République menace de faire revenir les mesures restrictives si la pandémie continue sa progression actuelle, le directeur de l’hôpital Principal pense que le retour de l’Etat d’urgence et du couvre-feu n’est pas la meilleure solution. “On a vu que les mesures contraignantes étaient mal tolérées par les populations. J’ai l’habitude de dire qu’ils ont le droit et la raison de mal de tolérer parce que si vous prenez mon parent de Bokhol qui vit simplement par ce qu’il tire des loumas; vous dites qu’il n’y a plus de louma; il ne vit plus. Donc, ces mesures ne sont pas viables“, a déclaré sur Rfm, Mame Thierno Dieng, invité du Grand Jury, ce dimanche.
Poussée épidémique au lieu de troisième vague
Le Général Mame Thierno Dieng qui préfère parler de nouvelle poussée épidémique à la place de troisième vague demande également aux citoyens d’éviter les déplacements pour la fête de tabaski. “Si les gens peuvent s’abstenir de voyager pendant la tabaski; même si on connait l’importance sociale de la fête, je pense en vaut la chandelle parce qu’il y a le risque infectieux. Il y a le risque aussi de compromission de notre intégrité physique ou de notre vie. Il ne faut pas avoir peur de le dire. Nous sommes dans des circonstances où il est effectivement sage de recommander de limiter les déplacements, surtout de Dakar vers les autres régions du pays“, a-t-il notamment détaillé.
69 % des malades arrivant à l’Hôpital Principal survivent
Il souligne en outre que l’hôpital Principal a réussi, jusque-là, à contenir la pandémie. “Nous avons un taux de survie de 69 %. Donc 69 % des malades qui arrivent à l’hôpital Principal pour des Covid-19 graves sont repartis chez eux avec une restitutio in integrum de leurs capacités de physiques et mentales. On a déploré des victimes mais beaucoup moins : 31 %. 31 % des malades qui arrivent décèdent mais en chiffres absolus, on a peut-être, un peu moins de 50 décès à l’hôpital Principal. et ceux qui décèdent, ce sont des gens, pour l’essentiel qui ne peuvent pas survivre à l’infection du fait des comorbidités qu’ils avaient avant d’être malades. La comorbidité, c’est l’état pathologique dans lequel ils étaient avant d’avoir été infectés“, a expliqué le Général Dieng.
Même si le président de la République menace de faire revenir les mesures restrictives si la pandémie continue sa progression actuelle, le directeur de l’hôpital Principal pense que le retour de l’Etat d’urgence et du couvre-feu n’est pas la meilleure solution. “On a vu que les mesures contraignantes étaient mal tolérées par les populations. J’ai l’habitude de dire qu’ils ont le droit et la raison de mal de tolérer parce que si vous prenez mon parent de Bokhol qui vit simplement par ce qu’il tire des loumas; vous dites qu’il n’y a plus de louma; il ne vit plus. Donc, ces mesures ne sont pas viables“, a déclaré sur Rfm, Mame Thierno Dieng, invité du Grand Jury, ce dimanche.
Poussée épidémique au lieu de troisième vague
Le Général Mame Thierno Dieng qui préfère parler de nouvelle poussée épidémique à la place de troisième vague demande également aux citoyens d’éviter les déplacements pour la fête de tabaski. “Si les gens peuvent s’abstenir de voyager pendant la tabaski; même si on connait l’importance sociale de la fête, je pense en vaut la chandelle parce qu’il y a le risque infectieux. Il y a le risque aussi de compromission de notre intégrité physique ou de notre vie. Il ne faut pas avoir peur de le dire. Nous sommes dans des circonstances où il est effectivement sage de recommander de limiter les déplacements, surtout de Dakar vers les autres régions du pays“, a-t-il notamment détaillé.
69 % des malades arrivant à l’Hôpital Principal survivent
Il souligne en outre que l’hôpital Principal a réussi, jusque-là, à contenir la pandémie. “Nous avons un taux de survie de 69 %. Donc 69 % des malades qui arrivent à l’hôpital Principal pour des Covid-19 graves sont repartis chez eux avec une restitutio in integrum de leurs capacités de physiques et mentales. On a déploré des victimes mais beaucoup moins : 31 %. 31 % des malades qui arrivent décèdent mais en chiffres absolus, on a peut-être, un peu moins de 50 décès à l’hôpital Principal. et ceux qui décèdent, ce sont des gens, pour l’essentiel qui ne peuvent pas survivre à l’infection du fait des comorbidités qu’ils avaient avant d’être malades. La comorbidité, c’est l’état pathologique dans lequel ils étaient avant d’avoir été infectés“, a expliqué le Général Dieng.