L’Inde a interdit les exportations de brisures de riz et imposé un droit de 20% sur les exportations de diverses qualités de riz avec effet immédiat. Une décision qui va impacter sur le prix du riz au Sénégal.
Le couperet est finalement tombé en dépit de l’ampleur des stocks mondiaux de riz. Une décision qui était dans l’air depuis le mois de mai et qui devrait conduire à une hausse des prix du riz, jusque-là épargnée par l’inflation alimentaire, mais aussi entrainer tout le complexe céréalier vers le haut. Ce qui apparaît comme un cauchemar pour les pays importateurs de riz. Au Sénégal, le Directeur du commerce intérieur annoncé la couleur. «Dans tous les cas, nous Sénégal, ça va nous impacter. Cela suppose que notre riz, si nous voulons l’acheter en Inde, nous reviendra 20% plus cher», a indiqué Omar Diallo, Directeur du Commerce Intérieur (Dci).
90 000 tonnes de riz importé au Sénégal
Au Sénégal, le riz est devenu la première denrée de nécessité, avec une consommation moyenne par tête/habitant/an qui est estimée en moyenne à 80kg, plaçant ainsi notre pays dans le premier modèle de consommation dit asiatique, avec une moyenne de 80kg/hab, soit 90.000 tonnes. Et dans ces 90.000 tonnes, il y a pratiquement 80 000 tonnes de riz ordinaire. « Or, pratiquement 90 % de ce riz provient de l’Inde.
Et donc, le cout de la presque totalité du riz que nous consommons au Sénégal risque de grimper encore. Une hausse que les commerçants ne feront que répercuter sur le consommateur final.
Les prix du riz chez les principaux exportateurs que sont l'Inde, la Thaïlande, le Vietnam et le Myanmar devraient donc augmenter frappant les importateurs de produits alimentaires qui souffrent déjà de coûts plus élevés en raison des conditions météorologiques défavorables et de la guerre russo-ukrainienne. La Thaïlande et le Vietnam, dans une nouvelle alliance, se sont déjà mis d’accord pour accroître les prix du riz (Lire : La Thaïlande et le Vietnam vont augmenter le prix du riz).
L’Inde représente plus de 40 % des expéditions mondiales de riz avec des prix très compétitif par rapport aux autres origines d’Asie. La décision d'interdire les exportations de brisures de riz devrait arrêter l'expédition à l'étranger d'environ 4 millions de tonnes (Mt) de riz, principalement vers des pays comme la Chine, où la demande a augmenté de façon exponentielle au cours des derniers mois en raison de la sécheresse dans leurs principales zones de culture. Mais certains pays africains seront également touchés (Lire : Turbulences en vue sur le marché du riz : l’Inde s’apprête à restreindre ses exportations).
Quant au droit d'exportation de 20%, il est imposé que sur certaines variétés de riz, le basmati et le riz étuvé n’étant pas touchés par cette décision. Des sources commerciales ont indiqué qu'avec un droit d'exportation de 20 %, plusieurs variétés de riz indiens seront hors de prix sur les marchés mondiaux, car les prix augmenteront immédiatement de $60 à $80 la tonne. Avant le droit d'exportation, certaines variétés de riz indien cotaient autour de $380 -$400 la tonne (FOB). Les dix premiers acheteurs du riz étuvé indien en 2021-22 sont le Bangladesh, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Togo, la Guinée, la Somalie, le Libéria, le Sri Lanka, Djibouti et l'Afrique du Sud.
Le couperet est finalement tombé en dépit de l’ampleur des stocks mondiaux de riz. Une décision qui était dans l’air depuis le mois de mai et qui devrait conduire à une hausse des prix du riz, jusque-là épargnée par l’inflation alimentaire, mais aussi entrainer tout le complexe céréalier vers le haut. Ce qui apparaît comme un cauchemar pour les pays importateurs de riz. Au Sénégal, le Directeur du commerce intérieur annoncé la couleur. «Dans tous les cas, nous Sénégal, ça va nous impacter. Cela suppose que notre riz, si nous voulons l’acheter en Inde, nous reviendra 20% plus cher», a indiqué Omar Diallo, Directeur du Commerce Intérieur (Dci).
90 000 tonnes de riz importé au Sénégal
Au Sénégal, le riz est devenu la première denrée de nécessité, avec une consommation moyenne par tête/habitant/an qui est estimée en moyenne à 80kg, plaçant ainsi notre pays dans le premier modèle de consommation dit asiatique, avec une moyenne de 80kg/hab, soit 90.000 tonnes. Et dans ces 90.000 tonnes, il y a pratiquement 80 000 tonnes de riz ordinaire. « Or, pratiquement 90 % de ce riz provient de l’Inde.
Et donc, le cout de la presque totalité du riz que nous consommons au Sénégal risque de grimper encore. Une hausse que les commerçants ne feront que répercuter sur le consommateur final.
Les prix du riz chez les principaux exportateurs que sont l'Inde, la Thaïlande, le Vietnam et le Myanmar devraient donc augmenter frappant les importateurs de produits alimentaires qui souffrent déjà de coûts plus élevés en raison des conditions météorologiques défavorables et de la guerre russo-ukrainienne. La Thaïlande et le Vietnam, dans une nouvelle alliance, se sont déjà mis d’accord pour accroître les prix du riz (Lire : La Thaïlande et le Vietnam vont augmenter le prix du riz).
L’Inde représente plus de 40 % des expéditions mondiales de riz avec des prix très compétitif par rapport aux autres origines d’Asie. La décision d'interdire les exportations de brisures de riz devrait arrêter l'expédition à l'étranger d'environ 4 millions de tonnes (Mt) de riz, principalement vers des pays comme la Chine, où la demande a augmenté de façon exponentielle au cours des derniers mois en raison de la sécheresse dans leurs principales zones de culture. Mais certains pays africains seront également touchés (Lire : Turbulences en vue sur le marché du riz : l’Inde s’apprête à restreindre ses exportations).
Quant au droit d'exportation de 20%, il est imposé que sur certaines variétés de riz, le basmati et le riz étuvé n’étant pas touchés par cette décision. Des sources commerciales ont indiqué qu'avec un droit d'exportation de 20 %, plusieurs variétés de riz indiens seront hors de prix sur les marchés mondiaux, car les prix augmenteront immédiatement de $60 à $80 la tonne. Avant le droit d'exportation, certaines variétés de riz indien cotaient autour de $380 -$400 la tonne (FOB). Les dix premiers acheteurs du riz étuvé indien en 2021-22 sont le Bangladesh, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Togo, la Guinée, la Somalie, le Libéria, le Sri Lanka, Djibouti et l'Afrique du Sud.