Depuis vendredi 8 août, les combats se sont amplifiés dans l’est du pays, entre l’armée congolaise et le mouvement rebelle M23 soutenu par le Rwanda, malgré la signature conjointe, le 19 juillet, d’un engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent.
Des combats intenses opposent l’armée congolaise et des milices locales au groupe armé M23, dans l’est de la RDC, malgré la signature d’un accord de paix, a-t-on appris lundi de sources sécuritaires et locales.
Depuis sa résurgence en 2021, le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, s’est emparé de vastes pans de territoires dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles, et des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février.
Kinshasa et le M23 ont signé une déclaration de principe à Doha le 19 juillet, où les deux parties ont réaffirmé « leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent », dans la foulée de la signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda fin juin.
Ces engagements n’ont toutefois pas fait cesser les violences dans l’est, où les accrochages se poursuivent entre le M23 et des milices locales affiliées à Kinshasa.
Des combats dans le Sud-Kivu
Depuis vendredi, les combats ont gagné en intensité aux environs de la localité de Mulamba, dans la province du Sud-Kivu, où la ligne de front est relativement stable depuis le mois de mars.
Le M23 a repoussé des miliciens et des militaires des Forces armées congolaises (FARDC) présents dans la zone au terme d’affrontements à l’arme lourde et légère, selon des sources locales et sécuritaires.
Dimanche, des renforts ont été acheminés par l’armée congolaise et le M23 en direction de Mulamba, ont indiqué des sources locales et sécuritaires.
Un soldat de l’AFC/M23 monte la garde avec un fusil Kalachnikov devant la foule rassemblée, assurant la sécurité du maire de la ville et de sa délégation, à Goma, le 24 juillet 2025.
Les combats étaient encore en cours lundi aux alentours de Mulamba, localité située à environ 80 km au sud-ouest de Bukavu, la capitale provinciale.
« Les deux forces utilisent des armes lourdes » et « des bombes sont tirées dans tous les sens sur Mulamba », s’est inquiété un habitant joint par téléphone lundi, sous couvert d’anonymat pour sa sécurité.
Dans un communiqué publié lundi, le porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka, a accusé Kinshasa de mener des « manœuvres militaires offensives en vue d’un conflit à grande échelle ». Aucune des deux parties n’a fourni un bilan des combats.
Des combats intenses opposent l’armée congolaise et des milices locales au groupe armé M23, dans l’est de la RDC, malgré la signature d’un accord de paix, a-t-on appris lundi de sources sécuritaires et locales.
Depuis sa résurgence en 2021, le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, s’est emparé de vastes pans de territoires dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles, et des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février.
Kinshasa et le M23 ont signé une déclaration de principe à Doha le 19 juillet, où les deux parties ont réaffirmé « leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent », dans la foulée de la signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda fin juin.
Ces engagements n’ont toutefois pas fait cesser les violences dans l’est, où les accrochages se poursuivent entre le M23 et des milices locales affiliées à Kinshasa.
Des combats dans le Sud-Kivu
Depuis vendredi, les combats ont gagné en intensité aux environs de la localité de Mulamba, dans la province du Sud-Kivu, où la ligne de front est relativement stable depuis le mois de mars.
Le M23 a repoussé des miliciens et des militaires des Forces armées congolaises (FARDC) présents dans la zone au terme d’affrontements à l’arme lourde et légère, selon des sources locales et sécuritaires.
Dimanche, des renforts ont été acheminés par l’armée congolaise et le M23 en direction de Mulamba, ont indiqué des sources locales et sécuritaires.
Un soldat de l’AFC/M23 monte la garde avec un fusil Kalachnikov devant la foule rassemblée, assurant la sécurité du maire de la ville et de sa délégation, à Goma, le 24 juillet 2025.
Les combats étaient encore en cours lundi aux alentours de Mulamba, localité située à environ 80 km au sud-ouest de Bukavu, la capitale provinciale.
« Les deux forces utilisent des armes lourdes » et « des bombes sont tirées dans tous les sens sur Mulamba », s’est inquiété un habitant joint par téléphone lundi, sous couvert d’anonymat pour sa sécurité.
Dans un communiqué publié lundi, le porte-parole du M23, Lawrence Kanyuka, a accusé Kinshasa de mener des « manœuvres militaires offensives en vue d’un conflit à grande échelle ». Aucune des deux parties n’a fourni un bilan des combats.