Correspondant de Jeune Afrique en RDC, Stanis Bujakera Tshiamala a été condamné à six mois de prison, soit la durée de sa détention préventive. Il devrait donc recouvrer la liberté dans les heures qui viennent.
Reconnu coupable de « contrefaçon », « faux en écriture », « usage de faux », « propagation de faux bruits » et « transmission d’un message erroné », notre confrère a également été condamné à une amende de 1 million de francs congolais (soit environ 330 euros) par les juges du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Six mois derrière les barreaux
Stanis Bujakera Tshiamala avait été arrêté le 8 septembre 2023. Il était accusé d’avoir « fabriqué et diffusé » un « faux document », en l’occurence une note attribuée à l’Agence nationale de renseignement (ANR) dont la justice contestait l’authenticité. Le document en question, dont Jeune Afrique s’était fait l’écho, évoquait le rôle joué par des membres des services de renseignement militaires dans la mort de l’opposant Cherubin Okende, en juillet 2023.
« Cette décision vient après une cabale qui aura coûté plus de six mois de liberté à ce journaliste qui n’avait absolument rien à se reprocher », a réagi Anne Bocandé, directrice éditoriale de Reporter sans frontières (RSF). « Stanis Bujakera Tshiamala n’aurait jamais dû être arrêté. Comme l’a démontré l’enquête que nous avons menée, la procédure visant le journaliste reposait sur des accusations fallacieuses », a continué cette dernière, se disant par ailleurs « soulagée pour Stanis, sa famille, ses amis et ses collègues ».
Reconnu coupable de « contrefaçon », « faux en écriture », « usage de faux », « propagation de faux bruits » et « transmission d’un message erroné », notre confrère a également été condamné à une amende de 1 million de francs congolais (soit environ 330 euros) par les juges du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Six mois derrière les barreaux
Stanis Bujakera Tshiamala avait été arrêté le 8 septembre 2023. Il était accusé d’avoir « fabriqué et diffusé » un « faux document », en l’occurence une note attribuée à l’Agence nationale de renseignement (ANR) dont la justice contestait l’authenticité. Le document en question, dont Jeune Afrique s’était fait l’écho, évoquait le rôle joué par des membres des services de renseignement militaires dans la mort de l’opposant Cherubin Okende, en juillet 2023.
« Cette décision vient après une cabale qui aura coûté plus de six mois de liberté à ce journaliste qui n’avait absolument rien à se reprocher », a réagi Anne Bocandé, directrice éditoriale de Reporter sans frontières (RSF). « Stanis Bujakera Tshiamala n’aurait jamais dû être arrêté. Comme l’a démontré l’enquête que nous avons menée, la procédure visant le journaliste reposait sur des accusations fallacieuses », a continué cette dernière, se disant par ailleurs « soulagée pour Stanis, sa famille, ses amis et ses collègues ».