Le décret n°2025-1431 portant répartition des services de l’État et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et à participation publique entre la Présidence, la Primature et les ministères, redéfinit en profondeur l’architecture institutionnelle du Sénégal. La Primature dirigée par Ousmane Sonko en sort considérablement renforcée, avec un périmètre élargi qui regroupe désormais des structures stratégiques jusque-là logées à la Présidence de la République.
Le Cabinet du Premier ministre rassemble des entités de coordination majeures : le Service du Protocole, le Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes, le Fonds de préparation et de suivi des projets, programmes et réformes (F3PR), ainsi qu’une Cellule de communication.
À cela s’ajoutent plusieurs organes à vocation transversale qui, par le passé, relevaient de la Présidence : le Conseil national de développement de la nutrition, le Conseil national de lutte contre le SIDA, le Secrétariat technique du Conseil national de sécurité alimentaire et le Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale “One Health”. La Primature supervise également les comités interministériels dédiés à la restructuration des entreprises publiques, à la sécurité routière, au suivi de l’Agenda Sénégal 2050 et au contrôle des transports aériens.
Un Secrétaire d’État pour renforcer les institutions
Le texte institue également un Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec les institutions et porte-parole du gouvernement, une fonction qui symbolise la centralité de la Primature dans le dialogue institutionnel et la communication gouvernementale.
Un Secrétariat général aux missions élargies
Le Secrétariat général du Gouvernement prend une importance accrue avec des directions stratégiques : la Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol, la Direction générale du service civique national et du volontariat, la Direction de l’activité normative, la Direction des archives du Sénégal, la Direction de l’imprimerie nationale et la Direction de la coopération technique.
Des services de pilotage et de soutien tels que le Bureau d’information et de communication du gouvernement, la Cellule de passation des marchés, la Commission d’évaluation des agences d’exécution, ainsi que l’Unité de coordination de la gestion des sphères ministérielles de Diamniadio consolident la structure.
Des administrations stratégiques désormais sous la tutelle du Premier ministre
La Primature hérite également de structures clés : le Millennium Challenge Account Sénégal, l’Observatoire national de l’investissement, la Haute Autorité du Waqf, l’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance, le Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, ainsi que l’École nationale d’administration (ENA), pilier de la formation de l’élite administrative sénégalaise.
Ce transfert massif de compétences et de structures de la Présidence vers la Primature marque une évolution notable de l’équilibre institutionnel. Le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, se retrouve ainsi à la tête d’un appareil renforcé, lui permettant de mieux coordonner les politiques publiques et d’assurer un suivi rapproché des réformes.
Le Cabinet du Premier ministre rassemble des entités de coordination majeures : le Service du Protocole, le Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes, le Fonds de préparation et de suivi des projets, programmes et réformes (F3PR), ainsi qu’une Cellule de communication.
À cela s’ajoutent plusieurs organes à vocation transversale qui, par le passé, relevaient de la Présidence : le Conseil national de développement de la nutrition, le Conseil national de lutte contre le SIDA, le Secrétariat technique du Conseil national de sécurité alimentaire et le Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale “One Health”. La Primature supervise également les comités interministériels dédiés à la restructuration des entreprises publiques, à la sécurité routière, au suivi de l’Agenda Sénégal 2050 et au contrôle des transports aériens.
Un Secrétaire d’État pour renforcer les institutions
Le texte institue également un Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec les institutions et porte-parole du gouvernement, une fonction qui symbolise la centralité de la Primature dans le dialogue institutionnel et la communication gouvernementale.
Un Secrétariat général aux missions élargies
Le Secrétariat général du Gouvernement prend une importance accrue avec des directions stratégiques : la Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol, la Direction générale du service civique national et du volontariat, la Direction de l’activité normative, la Direction des archives du Sénégal, la Direction de l’imprimerie nationale et la Direction de la coopération technique.
Des services de pilotage et de soutien tels que le Bureau d’information et de communication du gouvernement, la Cellule de passation des marchés, la Commission d’évaluation des agences d’exécution, ainsi que l’Unité de coordination de la gestion des sphères ministérielles de Diamniadio consolident la structure.
Des administrations stratégiques désormais sous la tutelle du Premier ministre
La Primature hérite également de structures clés : le Millennium Challenge Account Sénégal, l’Observatoire national de l’investissement, la Haute Autorité du Waqf, l’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance, le Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, ainsi que l’École nationale d’administration (ENA), pilier de la formation de l’élite administrative sénégalaise.
Ce transfert massif de compétences et de structures de la Présidence vers la Primature marque une évolution notable de l’équilibre institutionnel. Le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, se retrouve ainsi à la tête d’un appareil renforcé, lui permettant de mieux coordonner les politiques publiques et d’assurer un suivi rapproché des réformes.