Le député du groupe parlementaire Pastef – Les Patriotes, Guy Marius Sagna, a déclenché une vive controverse en accusant l’ancien régime de Macky Sall d’être responsable de la situation politique actuelle, qu’il décrit comme inédite. Selon lui, le pays se retrouve avec « un président légal et un président légitime ».
S’exprimant face aux critiques de l’Alliance pour la République (APR), l’élu a attaqué frontalement la gouvernance passée :
« Vous avez illégalement empêché le président de Pastef, Ousmane Sonko, d’être candidat. Nous avons contourné vos manœuvres pour priver Pastef d’un candidat, et à cause de vous – vous qui avez assassiné plus de 80 Sénégalais – nous nous retrouvons dans cette situation où nous avons un président légal et un président légitime », a-t-il lancé.
Ces propos, perçus par certains comme une remise en cause de l’autorité du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, ont suscité de nombreuses réactions. Sur X (ex-Twitter), le journaliste Madiambal Diagne y voit une « offense au chef de l’État » et interpelle publiquement le procureur :
« Guy Marius Sagna affirme que le Sénégal a deux présidents : un ‘légal, élu’ (Diomaye Faye) et un ‘légitime’ (Ousmane Sonko). Comme à l’époque où Sonko traitait Macky Sall de président illégitime ! Le procureur fermera-t-il les yeux sur cette nouvelle offense ? »
Dans le même sens, le professeur Lababa Faye, cadre au Moncap, a adressé une lettre ouverte au député pour dénoncer des déclarations « infondées » et « dangereuses ». Il rappelle que la Constitution sénégalaise « ne reconnaît qu’un seul Président de la République, élu au suffrage universel direct et validé par le Conseil constitutionnel, réunissant légalité et légitimité ».
Pour le Pr Faye, dissocier ces deux notions revient à « remettre en cause l’ordre constitutionnel » et à « fragiliser la stabilité des institutions ». Et de conclure :
« Toute tentative de dualité est une menace à l’unité nationale. »
Cette affaire, au-delà de la polémique politique, pose une question sensible sur les limites de la liberté d’expression des responsables politiques et sur la manière dont la justice pourrait réagir à ce type de propos.
S’exprimant face aux critiques de l’Alliance pour la République (APR), l’élu a attaqué frontalement la gouvernance passée :
« Vous avez illégalement empêché le président de Pastef, Ousmane Sonko, d’être candidat. Nous avons contourné vos manœuvres pour priver Pastef d’un candidat, et à cause de vous – vous qui avez assassiné plus de 80 Sénégalais – nous nous retrouvons dans cette situation où nous avons un président légal et un président légitime », a-t-il lancé.
Ces propos, perçus par certains comme une remise en cause de l’autorité du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, ont suscité de nombreuses réactions. Sur X (ex-Twitter), le journaliste Madiambal Diagne y voit une « offense au chef de l’État » et interpelle publiquement le procureur :
« Guy Marius Sagna affirme que le Sénégal a deux présidents : un ‘légal, élu’ (Diomaye Faye) et un ‘légitime’ (Ousmane Sonko). Comme à l’époque où Sonko traitait Macky Sall de président illégitime ! Le procureur fermera-t-il les yeux sur cette nouvelle offense ? »
Dans le même sens, le professeur Lababa Faye, cadre au Moncap, a adressé une lettre ouverte au député pour dénoncer des déclarations « infondées » et « dangereuses ». Il rappelle que la Constitution sénégalaise « ne reconnaît qu’un seul Président de la République, élu au suffrage universel direct et validé par le Conseil constitutionnel, réunissant légalité et légitimité ».
Pour le Pr Faye, dissocier ces deux notions revient à « remettre en cause l’ordre constitutionnel » et à « fragiliser la stabilité des institutions ». Et de conclure :
« Toute tentative de dualité est une menace à l’unité nationale. »
Cette affaire, au-delà de la polémique politique, pose une question sensible sur les limites de la liberté d’expression des responsables politiques et sur la manière dont la justice pourrait réagir à ce type de propos.

