Le Secrétariat exécutif national (SEN) de la LD Debout a publié, mardi 19 août 2025, une déclaration sur la situation nationale, revenant largement sur le Plan de redressement économique et social présenté par le Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi que sur la question des inondations et celle de la justice.
Concernant le Plan de redressement économique et social, la LD Debout estime que des mesures fortes s’imposent, compte tenu de la situation financière du pays. « Le SEN reconnaît la nécessité de mesures fortes de redressement », souligne le communiqué, rappelant les propositions formulées dans une précédente déclaration du 14 février. Le parti préconisait notamment de « diminuer de manière drastique le train de vie de l’État », d’« auditer la dette publique », mais aussi d’« engager de manière sincère la dépolitisation de l’Administration publique » et de « prioriser les dépenses et investissements essentiels liés à l’alimentation, la santé et l’éducation des Sénégalais ».
Pour la LD Debout, la démarche actuelle du Gouvernement met trop l’accent sur la fiscalité et pas assez sur la rationalisation des dépenses. « Le SEN considère que le Gouvernement a opté de mettre un plus grand focus sur l’augmentation de la pression fiscale que sur l’ajustement du train de vie de l’État », lit-on dans le document. Le parti s’interroge en outre sur l’absence de référence aux fonds politiques, rappelant les promesses de campagne de Bassirou Diomaye Faye : « Le SEN s’interroge sur le fait que les “fonds politiques” ne soient pas évoqués dans un plan qui demande des sacrifices au peuple. »
La LD Debout va plus loin en critiquant le style adopté par le Premier ministre. « L’approche messianique-technocratique adoptée par le Premier ministre ne contribue nullement à l’appropriation par le peuple sénégalais de ce plan, et porte même les germes de son futur échec », affirme le parti, dénonçant également « l’absence d’inclusion des différentes forces vives de la Nation et de présentation à la représentation nationale ».
Vigilance face aux risques d’un plan imposé
La formation politique se dit opposée à toute stratégie de redressement qui n’intègre pas deux priorités essentielles : « la rationalisation des dépenses au niveau des institutions et des secteurs public et parapublic » et « une gestion ferme de la crise de la dette qui intègre une contestation des emprunts et autres engagements pris sur des bases illégales par l’ancien régime ». Elle met en garde contre une possible reproduction de recettes économiques venues de l’extérieur : « La LD Debout appelle les forces vives de la Nation à la vigilance pour que ce plan présenté comme innovant et endogène ne soit pas qu’un simple réchauffé des recettes libérales du FMI. »
Inondations : solidarité et appel à un plan global
Abordant la question des inondations, le parti a exprimé sa compassion envers les populations touchées. « La LD Debout exprime sa solidarité à l’endroit de tous les Sénégalais victimes de ses conséquences et invite l’État à prendre des mesures d’urgence pour soulager les populations. » Mais au-delà de la réponse immédiate, le parti plaide pour une stratégie durable : « Le Gouvernement doit élaborer et mettre en œuvre avec toute la rigueur nécessaire un plan holistique de lutte contre les inondations prenant en compte toutes les dimensions de la problématique. »
Justice : dénonciation des détentions pour délit d’opinion
Enfin, la LD Debout a interpellé l’exécutif sur la justice et l’état de droit. Le parti appelle à des réformes « visant à accroître l’indépendance de la justice, le respect de l’État de droit et la sauvegarde des libertés ». Il critique la poursuite des arrestations d’opposants et de militants : « Le SEN note une continuation de la judiciarisation du débat politique, avec la multiplication des détentions pour délit d’opinion. Le parti demande la cessation de ces pratiques d’un autre temps et la libération des détenus. »
Se voulant ferme, le parti rappelle que « être démocrate, c’est accepter la critique, y compris la critique impertinente », et estime que « les institutions sont plus fragilisées par le comportement des individus qui les incarnent que par cette critique impertinente ».
La LD Debout a exprimé son « plus grand soutien à tous les acteurs de la justice qui travaillent à son indépendance », tout en appelant à une vigilance accrue des forces vives du pays face aux choix économiques et politiques de l’exécutif.
Concernant le Plan de redressement économique et social, la LD Debout estime que des mesures fortes s’imposent, compte tenu de la situation financière du pays. « Le SEN reconnaît la nécessité de mesures fortes de redressement », souligne le communiqué, rappelant les propositions formulées dans une précédente déclaration du 14 février. Le parti préconisait notamment de « diminuer de manière drastique le train de vie de l’État », d’« auditer la dette publique », mais aussi d’« engager de manière sincère la dépolitisation de l’Administration publique » et de « prioriser les dépenses et investissements essentiels liés à l’alimentation, la santé et l’éducation des Sénégalais ».
Pour la LD Debout, la démarche actuelle du Gouvernement met trop l’accent sur la fiscalité et pas assez sur la rationalisation des dépenses. « Le SEN considère que le Gouvernement a opté de mettre un plus grand focus sur l’augmentation de la pression fiscale que sur l’ajustement du train de vie de l’État », lit-on dans le document. Le parti s’interroge en outre sur l’absence de référence aux fonds politiques, rappelant les promesses de campagne de Bassirou Diomaye Faye : « Le SEN s’interroge sur le fait que les “fonds politiques” ne soient pas évoqués dans un plan qui demande des sacrifices au peuple. »
La LD Debout va plus loin en critiquant le style adopté par le Premier ministre. « L’approche messianique-technocratique adoptée par le Premier ministre ne contribue nullement à l’appropriation par le peuple sénégalais de ce plan, et porte même les germes de son futur échec », affirme le parti, dénonçant également « l’absence d’inclusion des différentes forces vives de la Nation et de présentation à la représentation nationale ».
Vigilance face aux risques d’un plan imposé
La formation politique se dit opposée à toute stratégie de redressement qui n’intègre pas deux priorités essentielles : « la rationalisation des dépenses au niveau des institutions et des secteurs public et parapublic » et « une gestion ferme de la crise de la dette qui intègre une contestation des emprunts et autres engagements pris sur des bases illégales par l’ancien régime ». Elle met en garde contre une possible reproduction de recettes économiques venues de l’extérieur : « La LD Debout appelle les forces vives de la Nation à la vigilance pour que ce plan présenté comme innovant et endogène ne soit pas qu’un simple réchauffé des recettes libérales du FMI. »
Inondations : solidarité et appel à un plan global
Abordant la question des inondations, le parti a exprimé sa compassion envers les populations touchées. « La LD Debout exprime sa solidarité à l’endroit de tous les Sénégalais victimes de ses conséquences et invite l’État à prendre des mesures d’urgence pour soulager les populations. » Mais au-delà de la réponse immédiate, le parti plaide pour une stratégie durable : « Le Gouvernement doit élaborer et mettre en œuvre avec toute la rigueur nécessaire un plan holistique de lutte contre les inondations prenant en compte toutes les dimensions de la problématique. »
Justice : dénonciation des détentions pour délit d’opinion
Enfin, la LD Debout a interpellé l’exécutif sur la justice et l’état de droit. Le parti appelle à des réformes « visant à accroître l’indépendance de la justice, le respect de l’État de droit et la sauvegarde des libertés ». Il critique la poursuite des arrestations d’opposants et de militants : « Le SEN note une continuation de la judiciarisation du débat politique, avec la multiplication des détentions pour délit d’opinion. Le parti demande la cessation de ces pratiques d’un autre temps et la libération des détenus. »
Se voulant ferme, le parti rappelle que « être démocrate, c’est accepter la critique, y compris la critique impertinente », et estime que « les institutions sont plus fragilisées par le comportement des individus qui les incarnent que par cette critique impertinente ».
La LD Debout a exprimé son « plus grand soutien à tous les acteurs de la justice qui travaillent à son indépendance », tout en appelant à une vigilance accrue des forces vives du pays face aux choix économiques et politiques de l’exécutif.