Le surnom circulait depuis des mois dans les ruelles de Pikine-Technopole : « Assane Moumeu ». Un nom qui glaçait le sang, associé à des agressions nocturnes, des machettes brandies et des habitants terrorisés. Ce jeudi, celui que les enquêteurs présentent comme le chef d’une bande armée, A. Camara, tailleur de profession, a fait face à la chambre criminelle de Pikine-Guédiawaye, aux côtés de ses présumés complices, Ch. Ndiaye et Kh. Mbengue. Le parquet a demandé la réclusion criminelle à perpétuité.
Les trois hommes, multirécidivistes selon le parquet, sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vols en réunion la nuit avec usage d’armes et détention illégale d’armes. À la barre, pourtant, chacun tente de se dérober. Ndiaye parle d’« erreur policière » et de violences subies lors de son arrestation. Camara nie même être « Moumeu ». Mbengue récuse toute implication.
Pourtant, l’enquête raconte une toute autre histoire. Des témoignages concordants, un téléphone volé retrouvé sur l’un des prévenus, et des victimes traumatisées qui décrivent un groupe structuré, avec Camara comme meneur et ses deux acolytes comme exécutants. Parmi elles, Fatou Nguirane, enceinte au moment de son agression, et le couple Diallo, dépouillé sous la menace.
Le ministère public, qualifiant le trio de « dangereux », insiste : la brutalité des attaques et la répétition des faits ne laissent aucun doute. La défense, elle, parle de « dossier sans preuves matérielles » et d’aveux extorqués.
Après plusieurs heures d’intenses échanges, le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Verdict attendu le 2 décembre.
Les trois hommes, multirécidivistes selon le parquet, sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vols en réunion la nuit avec usage d’armes et détention illégale d’armes. À la barre, pourtant, chacun tente de se dérober. Ndiaye parle d’« erreur policière » et de violences subies lors de son arrestation. Camara nie même être « Moumeu ». Mbengue récuse toute implication.
Pourtant, l’enquête raconte une toute autre histoire. Des témoignages concordants, un téléphone volé retrouvé sur l’un des prévenus, et des victimes traumatisées qui décrivent un groupe structuré, avec Camara comme meneur et ses deux acolytes comme exécutants. Parmi elles, Fatou Nguirane, enceinte au moment de son agression, et le couple Diallo, dépouillé sous la menace.
Le ministère public, qualifiant le trio de « dangereux », insiste : la brutalité des attaques et la répétition des faits ne laissent aucun doute. La défense, elle, parle de « dossier sans preuves matérielles » et d’aveux extorqués.
Après plusieurs heures d’intenses échanges, le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Verdict attendu le 2 décembre.

