Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, n’a pas mâché ses mots en dénonçant la politique de Benjamin Netanyahu et de son gouvernement face à la guerre à Gaza.
« Protéger son pays est une chose, tuer plus de 60 000 civils, déplacer deux millions de personnes, bombarder des hôpitaux et affamer des enfants innocents en est une autre », a-t-il déclaré lors d’une intervention à Columbia, pointant du doigt les excès de l’armée israélienne et la catastrophe humanitaire qui en découle.
Sánchez a également fustigé les « deux poids, deux mesures » qui, selon lui, minent la crédibilité de la communauté internationale face à la tragédie palestinienne. Il a réaffirmé que « la seule voie à suivre est de parvenir à une solution à deux États », réitérant ainsi la position constante de l’Espagne en faveur d’une paix juste et durable au Proche-Orient.
Par cette sortie, le chef du gouvernement espagnol s’affirme comme l’une des voix européennes les plus critiques envers la politique de Tel-Aviv, et entend peser dans le débat international sur la reconnaissance pleine et entière d’un État palestinien.