Le Sénégal a tranché : cent cinq navires disposent officiellement, en 2025, d’une licence pour pêcher dans ses eaux. Mais au-delà des chiffres, le ministère des Pêches veut surtout marquer une rupture avec le passé en affichant des garanties de transparence et de durabilité dans la gestion de la ressource halieutique.
Dans un communiqué, la ministre Fatou Diouf annonce plusieurs innovations majeures. « Nous avons conçu une nouvelle base de données pour la gestion des licences, édité un nouveau format de licence, signé un arrêté ministériel définissant le modèle officiel pour les navires industriels, toiletté le listing et régularisé les dossiers par les organes compétents », a-t-elle détaillé.
Ces mesures visent, selon elle, à renforcer la « fiabilité et la transparence du système ». Une manière de répondre aux critiques récurrentes sur l’opacité des attributions de licences de pêche, souvent accusées d’avantager les industriels au détriment des pêcheurs artisanaux.
La filière thonière n’est pas en reste : quatre nouvelles licences ont été attribuées cette année. Toutefois, précise la ministre, « l’une est confirmée et la délivrance des trois autres reste suspendue à l’accomplissement des formalités requises ».
En publiant la liste des navires autorisés et en annonçant ces innovations techniques, le ministère entend afficher une volonté de régulation plus rigoureuse. Mais la bataille de la transparence dans le secteur de la pêche, stratégique pour l’économie sénégalaise et vital pour des milliers de familles, est loin d’être gagnée.
Dans un communiqué, la ministre Fatou Diouf annonce plusieurs innovations majeures. « Nous avons conçu une nouvelle base de données pour la gestion des licences, édité un nouveau format de licence, signé un arrêté ministériel définissant le modèle officiel pour les navires industriels, toiletté le listing et régularisé les dossiers par les organes compétents », a-t-elle détaillé.
Ces mesures visent, selon elle, à renforcer la « fiabilité et la transparence du système ». Une manière de répondre aux critiques récurrentes sur l’opacité des attributions de licences de pêche, souvent accusées d’avantager les industriels au détriment des pêcheurs artisanaux.
La filière thonière n’est pas en reste : quatre nouvelles licences ont été attribuées cette année. Toutefois, précise la ministre, « l’une est confirmée et la délivrance des trois autres reste suspendue à l’accomplissement des formalités requises ».
En publiant la liste des navires autorisés et en annonçant ces innovations techniques, le ministère entend afficher une volonté de régulation plus rigoureuse. Mais la bataille de la transparence dans le secteur de la pêche, stratégique pour l’économie sénégalaise et vital pour des milliers de familles, est loin d’être gagnée.