Pape Samba Mboup : «Je ne reste pas une seule heure sans penser à Me Abdoulaye Wade... »

Mardi 15 Juin 2021

Pape Samba, l'ancien Chef de cabinet du président Abdoulaye Wade  n'a pas encore tourné la page du PDS ni de son Maitre. Interrogé par nos confrères du quotidien le Témoin, il a précisé sa nouvelle position. 

"Je ne suis pas de l’APR. Après notre exclusion, nous avons créé un mouvement qui s’appelle Mboolo Askan Wi les Libéraux démocrates et qui soutient le président de la République Macky Sall. Ce dernier m’a appelé un jour par l’intermédiaire de Samuel Sarr et m’a demandé de le soutenir. Ce que j’ai accepté de faire avec plaisir. Cela dit, je me considère toujours comme un militant du Pds qu’on a foutu dehors à la suite d’une injustice. Je ne reste pas une seule heure sans penser à Me Abdoulaye Wade qui monopolise mes pensées. Vous avez vu, dans ma maison (Ndlr, l’entretien s’est déroulé chez lui), il y a partout des photos et des tableaux de lui. Il a fait énormément pour moi mais moi aussi j’ai beaucoup fait pour lui. J’ai été emprisonné à six reprises pour lui. Parfois même, on m’arrêtait par anticipation à la veille de certains événements ! Cette maison où je vis avec ma famille, c’est grâce à lui que je l’ai eue puisque c’est après avoir vendu celle qu’il m’avait offerte au Plateau que je l’ai achetée. C’est un homme généreux et bon mais qui, malheureusement, prête une oreille trop attentive à son proche entourage qui le met en mal avec les gens. J’ai tout fait pour me réconcilier avec lui mais ces gens ont dressé un mur infranchissable autour de lui. Wade ne mérite pas cette grande solitude dans laquelle il vit, entouré seulement de gardes du corps et d’un secrétaire.


Son fils, Karim, est exilé au Qatar. On dit que sa fille est tout le temps entre deux avions. Il ne mérite pas cela ! Je réitère solennellement mon appel au président de la République afin qu’il permette à Karim de revenir au chevet de son père qui a tellement besoin de sa présence. J’avais fait le serment que seule la mort me séparerait de Wade. Hélas, j’avais oublié Satan et il est bien là. (Il se tait et verse des larmes). Plus d’un an sans voir Wade, ce n’est pas possible ! (Il ne peut plus continuer et l’entretien se termine…)"
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