Pape Samba Mboup: « Ce n’est pas le moment de tenir des meetings... »

Vendredi 16 Avril 2021

Papa Samba Mboup pense que les meetings organisés par les responsables de la majorité ne sont pas la meilleure solution pour expliquer aux Sénégalais ce qui se passe dans le pays et aider le chef de l’Etat. L’ancien chef de cabinet de Me Abdoulaye Wade, à la place de meetings qui demandent beaucoup plus d’argent dans ce contexte de conjoncture difficile, propose «des missions légères qui doivent aller vers les populations, y tenir des assemblées générales et après revenir avec les inputs pour les donner au président de la République».


 «Je trouve que c’est mieux ! Tout le monde, depuis la réunion avec le Président, se précipite à tenir des meetings. Pour moi, ce n’est pas le moment de tenir des meetings. Les meetings sont d’abord folkloriques, couteux et les gens se déplacent dans ce contexte de Covid. Pour moi, la solution la meilleure, c’est de mettre sur pied de petites commissions légères de quelques membres, c’est moins coûteux, qui vont aller vers les populations dans les communes, les départements…un peu partout, tenir des assemblées générales, échanger avec les gens et apporter le message au Président après. Je trouve que c’est mieux que les meetings», dit-il. 


Selon lui, les meetings, les gens n’en veulent plus. Les jeunes ne veulent pas en entendre parler parce qu’ils considèrent que c’est de l’argent qu’on dépense pour rien. «Ils ont raison. Au lieu de dire que c’est de l’argent qu’on dépense pour rien, il est préférable d’envoyer des missions légères dans les régions, départements et Conseils départementaux tenir des assemblées générales, expliquer la situation et revenir avec les inputs des uns et des autres. Je trouve que c’est la meilleure solution pour rendre service au président de la République». 


A la question de savoir concrètement comment cela devrait se faire, Papa Samba Mboup de répondre : «il faut mettre sur pied une commission légère de trois membres, dont un représentant des garçons, un représentant des filles et un adulte, et aller à l’assaut des populations». 

Les Echos
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