Ameth Saloum Boye a tenu un point de presse, hier, pour se prononcer sur la situation du Parti socialiste et la tournée qu’il a effectuée dans la zone de Malem Hodar. Ancien membre du Ps et actuel membre du Grand Parti, Ameth Saloum Boye a soutenu que Tanor est prêt à liquider ses potentiels remplaçants.
Ancien membre du Parti socialiste militant aujourd’hui au Grand Parti de Malick Gackou, Ameth Saloum Boye, 1er vice-président du conseil départemental à Malem Hodar, est revenu, hier, sur la situation qui prévaut dans ancien parti. S’exprimant en marge d’un point de presse, il a déclaré que ceux qui sont restés au Parti socialiste depuis le départ de Abdou Diouf, ont fait un travail mitigé. A l’en croire, Senghor leur apprenait que “les aînés devaient partir et laisser la place aux plus jeunes. Il avait l’habitude de dire si jeunesse savait si vieillesse pouvait. Ainsi, préparait-il les gens à assumer des responsabilités en tant qu’aîné et au fur et à mesure, céder la place aux jeunes. Il l’a fait pour Diouf. Diouf l’a fait pour Tanor. Tanor devait le faire pour les autres, notamment pour Khalifa Sall”. Mais, renseigne-t-il, Tanor ne le fera pas parce que c’est dans son style. “Il n’est pas très généreux dans l’affectation des responsabilités. Ça, c’est une réalité. Chaque responsable a le droit de prétendre à des responsabilités, d’avancer. Mais, Ousmane Tanor ne veut pas céder la place. Pourtant, lorsque Diouf est parti, le Ps a failli éclater. On s’est retrouvé à Savana pour trouver un consensus pour que le Ps continue. Certains sont partis parce qu’ils savaient que le trésor de guerre était entre les mains de Tanor. Il n’y avait pas de passation de service ni de délégation de pouvoir entre mon ami Diouf et Tanor et ou le bureau politique”, a-t-il encore dit.
“ La maison du parti a vu toutes formes de bagarre…”
Continuant son propos, Ameth Saloum Boye a précisé que personne ne peut, aujourd’hui, contester la responsabilité de la maison du parti à Tanor. Mais, recadre-t-il, ce n’est pas pour lui parce que quand on créait la maison du parti, Tanor n’était pas là. “Ce sont nos unions régionales qui se retrouvaient pour faire des fêtes pour rassembler de l’argent avant de venir construire cette maison du parti qui a tout vu. Elle a vu toutes formes de bagarre. Dans nos renouvellements, le parti vivait car il y avait une capacité de renouvellement que les gens voulaient. Avec Tanor, la démocratie dans le parti et le militantisme ont reculé. Il a placé des gens dans les instances du parti et il n’y avait pas possibilité d’infiltration. La seule alternative était de bouder. Mais, Khalifa Sall a compris disant qu’il ne part pas. Toutefois, la stratégie de Tanor est de liquider tous ceux qui veulent le gêner”.
Par ailleurs, Ameth Saloum Boye a abordé la tournée qu’il a effectuée dans la zone de Malem Hodar, le week-end dernier. D’après lui, cela a été l’occasion pour lui et ses pairs de lancer le premier mouvement de soutien à Malick Gackou, dénommé “COSAPMAG” (comité de soutien à l’action du Président Malick Gackou). A l’en croire, des responsables du Grand Parti, de la société civile et des chefs religieux ont tous adhéré à cette idée. Avant de poursuivre qu’ils veulent que Malick Gackou soit leur candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Pour les élections législatives de juillet prochain, le Grand Parti va, selon toujours Ameth Saloum Boye, mobiliser ses efforts pour présenter une liste et avoir des représentants à l’Assemblée nationale.
Rewmi Quotidien
Ancien membre du Parti socialiste militant aujourd’hui au Grand Parti de Malick Gackou, Ameth Saloum Boye, 1er vice-président du conseil départemental à Malem Hodar, est revenu, hier, sur la situation qui prévaut dans ancien parti. S’exprimant en marge d’un point de presse, il a déclaré que ceux qui sont restés au Parti socialiste depuis le départ de Abdou Diouf, ont fait un travail mitigé. A l’en croire, Senghor leur apprenait que “les aînés devaient partir et laisser la place aux plus jeunes. Il avait l’habitude de dire si jeunesse savait si vieillesse pouvait. Ainsi, préparait-il les gens à assumer des responsabilités en tant qu’aîné et au fur et à mesure, céder la place aux jeunes. Il l’a fait pour Diouf. Diouf l’a fait pour Tanor. Tanor devait le faire pour les autres, notamment pour Khalifa Sall”. Mais, renseigne-t-il, Tanor ne le fera pas parce que c’est dans son style. “Il n’est pas très généreux dans l’affectation des responsabilités. Ça, c’est une réalité. Chaque responsable a le droit de prétendre à des responsabilités, d’avancer. Mais, Ousmane Tanor ne veut pas céder la place. Pourtant, lorsque Diouf est parti, le Ps a failli éclater. On s’est retrouvé à Savana pour trouver un consensus pour que le Ps continue. Certains sont partis parce qu’ils savaient que le trésor de guerre était entre les mains de Tanor. Il n’y avait pas de passation de service ni de délégation de pouvoir entre mon ami Diouf et Tanor et ou le bureau politique”, a-t-il encore dit.
“ La maison du parti a vu toutes formes de bagarre…”
Continuant son propos, Ameth Saloum Boye a précisé que personne ne peut, aujourd’hui, contester la responsabilité de la maison du parti à Tanor. Mais, recadre-t-il, ce n’est pas pour lui parce que quand on créait la maison du parti, Tanor n’était pas là. “Ce sont nos unions régionales qui se retrouvaient pour faire des fêtes pour rassembler de l’argent avant de venir construire cette maison du parti qui a tout vu. Elle a vu toutes formes de bagarre. Dans nos renouvellements, le parti vivait car il y avait une capacité de renouvellement que les gens voulaient. Avec Tanor, la démocratie dans le parti et le militantisme ont reculé. Il a placé des gens dans les instances du parti et il n’y avait pas possibilité d’infiltration. La seule alternative était de bouder. Mais, Khalifa Sall a compris disant qu’il ne part pas. Toutefois, la stratégie de Tanor est de liquider tous ceux qui veulent le gêner”.
Par ailleurs, Ameth Saloum Boye a abordé la tournée qu’il a effectuée dans la zone de Malem Hodar, le week-end dernier. D’après lui, cela a été l’occasion pour lui et ses pairs de lancer le premier mouvement de soutien à Malick Gackou, dénommé “COSAPMAG” (comité de soutien à l’action du Président Malick Gackou). A l’en croire, des responsables du Grand Parti, de la société civile et des chefs religieux ont tous adhéré à cette idée. Avant de poursuivre qu’ils veulent que Malick Gackou soit leur candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Pour les élections législatives de juillet prochain, le Grand Parti va, selon toujours Ameth Saloum Boye, mobiliser ses efforts pour présenter une liste et avoir des représentants à l’Assemblée nationale.
Rewmi Quotidien