Moins d’une semaine après la rentrée scolaire, l’Éducation sénégalaise s’annonce turbulente. Le G7, regroupant les sept principaux syndicats d’enseignement, a annoncé un mouvement de grève de 48H, les 15 et 16 octobre, pour dénoncer les retards dans l’exécution des accords avec l’État.
La trêve scolaire aura été de courte durée. Les enseignants pressent l’État d’appliquer les protocoles signés. Dans le cadre de ces “48H de grève”, les 15 et 16 octobre prochains, les syndicats annoncent une cessation totale des cours, un débrayage de 24H suivi d’une grève totale de 48H dans tous les établissements scolaires, suivi d’une grève totale sur l’ensemble du territoire national.
Le G7 tient à signaler que les enseignants sénégalais ont fait preuve de résilience, mais le malaise est profond, nourri par des dossiers non exécutés et des discussions infructueuses.
La parole syndicale, portée par Hamidou Diédhiou, Secrétaire général national du SELS/Authentique, rappelle que “l’État a signé mais n’a pas respecté”. L’indemnité de logement, de contrôle et de classement, de recherche, le reclassement des MEPS dans la fonction publique, la défiscalisation des rappels, l’ouverture du corps des adjoints administratifs scolaires… Rien n’a bougé.
À cela s’ajoute la question de l’habitat social, des cotisations sociales des contractuels. “Les enseignants ont fini d’enseigner dans la précarité. Ils exigent la satisfaction de leurs attentes”, a lancé M. Diédhiou, soulignant que le nouveau calendrier scolaire 2024-2025 relève d’un “risque d’année blanche”.
Un dialogue social en panne
Les syndicats pointent du doigt l’échec du dialogue social. “Le gouvernement ne tient plus compte des forces vives de l’école”, accusent-ils. Ils alertent sur une année 2024-2025 fortement perturbée, si rien n’est fait.
Les syndicats annoncent un débrayage le 14 octobre (9h à 10h), suivi d’une grève totale les 15 et 16 octobre. Ils recommandent “plus tôt” que les mesures soient effectives.
Au-delà des revendications salariales, le G7 appelle à une réforme du système éducatif, critiquant l’absence de mesures dans le champ des professions éducatives. Les dysfonctionnements notés dans l’ouverture des Sems, dont certains n'ont toujours pas de postes budgétaires, font planer l’inquiétude.
La Revue Générale des Comptes de l’État relève également la persistance de nombreux dysfonctionnements dans les écoles sénégalaises.
L'OBS
La trêve scolaire aura été de courte durée. Les enseignants pressent l’État d’appliquer les protocoles signés. Dans le cadre de ces “48H de grève”, les 15 et 16 octobre prochains, les syndicats annoncent une cessation totale des cours, un débrayage de 24H suivi d’une grève totale de 48H dans tous les établissements scolaires, suivi d’une grève totale sur l’ensemble du territoire national.
Le G7 tient à signaler que les enseignants sénégalais ont fait preuve de résilience, mais le malaise est profond, nourri par des dossiers non exécutés et des discussions infructueuses.
La parole syndicale, portée par Hamidou Diédhiou, Secrétaire général national du SELS/Authentique, rappelle que “l’État a signé mais n’a pas respecté”. L’indemnité de logement, de contrôle et de classement, de recherche, le reclassement des MEPS dans la fonction publique, la défiscalisation des rappels, l’ouverture du corps des adjoints administratifs scolaires… Rien n’a bougé.
À cela s’ajoute la question de l’habitat social, des cotisations sociales des contractuels. “Les enseignants ont fini d’enseigner dans la précarité. Ils exigent la satisfaction de leurs attentes”, a lancé M. Diédhiou, soulignant que le nouveau calendrier scolaire 2024-2025 relève d’un “risque d’année blanche”.
Un dialogue social en panne
Les syndicats pointent du doigt l’échec du dialogue social. “Le gouvernement ne tient plus compte des forces vives de l’école”, accusent-ils. Ils alertent sur une année 2024-2025 fortement perturbée, si rien n’est fait.
Les syndicats annoncent un débrayage le 14 octobre (9h à 10h), suivi d’une grève totale les 15 et 16 octobre. Ils recommandent “plus tôt” que les mesures soient effectives.
Au-delà des revendications salariales, le G7 appelle à une réforme du système éducatif, critiquant l’absence de mesures dans le champ des professions éducatives. Les dysfonctionnements notés dans l’ouverture des Sems, dont certains n'ont toujours pas de postes budgétaires, font planer l’inquiétude.
La Revue Générale des Comptes de l’État relève également la persistance de nombreux dysfonctionnements dans les écoles sénégalaises.
L'OBS