Face à une foule attentive, Ousmane Sonko a bouleversé le ton habituel de ses prises de parole en lançant un avertissement clair à ses militants : l’heure n’est plus aux illusions ni à la démagogie. Selon lui, le principal danger qui guette leur projet politique ne vient pas seulement de l’adversité extérieure, mais aussi des risques internes de manipulation, de calculs politiciens et de pertes de repères.
Il a ainsi ouvertement mis en garde contre les dérives possibles d’un mouvement qui oublierait les fondements de son engagement : « Si nous ne changeons pas, nous ne pourrons pas dépasser un mandat », a-t-il prévenu, insistant sur la nécessité d’une stratégie cohérente et d’une maturité politique assumée. « Les hommes politiques ont peur du chantage moral », dit-il, dénonçant une classe politique qu’il juge paralysée par la peur du scandale et de l'opinion.
Il a ainsi ouvertement mis en garde contre les dérives possibles d’un mouvement qui oublierait les fondements de son engagement : « Si nous ne changeons pas, nous ne pourrons pas dépasser un mandat », a-t-il prévenu, insistant sur la nécessité d’une stratégie cohérente et d’une maturité politique assumée. « Les hommes politiques ont peur du chantage moral », dit-il, dénonçant une classe politique qu’il juge paralysée par la peur du scandale et de l'opinion.

