Parmi les nouvelles dispositions du code électoral figure l’élection au suffrage universel direct des maires. Ce qui est « un suicide pour Benno Bokk Yakaar», selon le coordonnateur de la coalition Manko Wattu Senegaal. Pour Ousmane FAYE et ses camarades, les députés de la coalition BBY doivent faire des amendements pour « retirer purement et simplement cette loi du circuit législatif ».
« Les députés sont invités à mesurer le risque de se voir dans un suicide politique en adoptant cette loi qui ne repose sur aucune base juridique convaincante. Surtout qu’il n’y a jamais eu de problèmes avec l’ancienne loi qui permet au conseil municipal de choisir librement celui qui devra présider aux destinées de la commune. Donc, nous ne saurons cautionner une telle hérésie juridique dans le nouveau code électoral », s’explique-t-il avant de demander à la mouvance présidentielle de prendre les dispositions nécessaires pour le retrait de la loi sur le nouveau code électoral.
« J’en appelle solennellement à la mouvance présidentielle pour prendre les devants face à cette dérive politique qui ne saurait les épargner. On ne peut pas réinventer la roue en matière de vote dans ce pays. Ce qui a toujours fait bonne école, c’est qu’on élisait démocratiquement le conseil municipal qui, à son tour, s’organisait pour choisir son maire », plaide-t-il. Pour rappel, le nouveau code électoral va être voté cet après-midi en session extraordinaire parles députés.
« Les députés sont invités à mesurer le risque de se voir dans un suicide politique en adoptant cette loi qui ne repose sur aucune base juridique convaincante. Surtout qu’il n’y a jamais eu de problèmes avec l’ancienne loi qui permet au conseil municipal de choisir librement celui qui devra présider aux destinées de la commune. Donc, nous ne saurons cautionner une telle hérésie juridique dans le nouveau code électoral », s’explique-t-il avant de demander à la mouvance présidentielle de prendre les dispositions nécessaires pour le retrait de la loi sur le nouveau code électoral.
« J’en appelle solennellement à la mouvance présidentielle pour prendre les devants face à cette dérive politique qui ne saurait les épargner. On ne peut pas réinventer la roue en matière de vote dans ce pays. Ce qui a toujours fait bonne école, c’est qu’on élisait démocratiquement le conseil municipal qui, à son tour, s’organisait pour choisir son maire », plaide-t-il. Pour rappel, le nouveau code électoral va être voté cet après-midi en session extraordinaire parles députés.