En Ouganda, la défenseuse des droits de l’homme, Agather Atuhaire, a été retrouvée, vendredi 23 mai au matin. Elle avait été arrêtée le lundi 19 mai, à Dar es Salam, en Tanzanie où elle était venue assister au procès de l’opposant Tundu Lissu. D’après sa famille, Agather Atuhaire, a été retrouvée non loin de la frontière avec la Tanzanie, où les services tanzaniens l’ont abandonnée.
C’est vers le poste frontière de Mutukula, qu’Agather Atuhair a été abandonnée par ses ravisseurs dans la nuit de jeudi à vendredi. D’après Godwin Toko, membre de l’organisation de défense des droits de l’homme Agora, elle est rentrée hier à Kampala où elle a pu retrouver son fils. Les proches d’Agather Atuhaïr restent discrets sur ses conditions de détention, mais confirment qu’elle a subi de graves tortures.
Yeux bandés
La militante ougandaise avait été arrêtée, avec Boniface Mwangi, défenseur kényan des droits de l’homme, libéré un jour plus tôt. Hier, sur les réseaux sociaux, il a donné plus de détails sur les tortures subies : les yeux bandés, Agather Atuhair et lui, ont été battus, parfois dénudés. A chaque coup reçu, ils devaient remercier la présidente tanzanienne Samia Suluhu. Ces enlèvements ont provoqué une véritable vague d’indignation en Afrique de l’Est.
« Obtenir justice »
Hier, l’organisation de la société civile Chapter Four Ouganda a annoncé son intention « de soutenir tous les efforts pour obtenir justice ». Le Réseau panafricain de solidarités des dirigeants progressistes, qui regroupe une cinquantaine d’organisations, a écrit à l’Union africaine et aux communautés d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe, afin de demander une enquête.
C’est vers le poste frontière de Mutukula, qu’Agather Atuhair a été abandonnée par ses ravisseurs dans la nuit de jeudi à vendredi. D’après Godwin Toko, membre de l’organisation de défense des droits de l’homme Agora, elle est rentrée hier à Kampala où elle a pu retrouver son fils. Les proches d’Agather Atuhaïr restent discrets sur ses conditions de détention, mais confirment qu’elle a subi de graves tortures.
Yeux bandés
La militante ougandaise avait été arrêtée, avec Boniface Mwangi, défenseur kényan des droits de l’homme, libéré un jour plus tôt. Hier, sur les réseaux sociaux, il a donné plus de détails sur les tortures subies : les yeux bandés, Agather Atuhair et lui, ont été battus, parfois dénudés. A chaque coup reçu, ils devaient remercier la présidente tanzanienne Samia Suluhu. Ces enlèvements ont provoqué une véritable vague d’indignation en Afrique de l’Est.
« Obtenir justice »
Hier, l’organisation de la société civile Chapter Four Ouganda a annoncé son intention « de soutenir tous les efforts pour obtenir justice ». Le Réseau panafricain de solidarités des dirigeants progressistes, qui regroupe une cinquantaine d’organisations, a écrit à l’Union africaine et aux communautés d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe, afin de demander une enquête.