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Obama tente de rassurer le monde sur le «pragmatisme» de Trump

Mardi 15 Novembre 2016

L’apocalypse redoutée par certains pays alliés après l’élection de Donald Trump n’aura pas lieu. C’est le message qu’a tenté de faire passer Barack Obama, lundi, lors d’une conférence de presse principalement consacrée au résultat surprise de la présidentielle américaine. Selon le sortant, son successeur est « un pragmatique » qui devrait honorer les engagements américains vis-à-vis de la communauté internationale et qui aura du mal à démanteler les accords sur le nucléaire iranien ou sur le climat.

Alors qu’il n’avait cessé durant la campagne de dénoncer l’inaptitude de Donald Trump à diriger la première puissance mondiale, il a jugé lundi que son successeur n’était « pas (…) un idéologue ». « Je crois qu’au bout du compte, c’est un pragmatique. Et cela peut lui être utile, à partir du moment où il a de bonnes personnes autour de lui et qu’il sait clairement où il va », a dit M. Obama qui avait reçu M. Trump jeudi dans le Bureau ovale, deux jours après son élection qui avait provoqué une onde de choc mondiale.
« Immense continuité »


Face aux inquiétudes exprimées par des alliés des Etats-Unis devant la possible réorientation de la diplomatie américaine, le président Obama a affirmé qu’il y aurait une « immense continuité » de la politique étrangère et que son pays devait rester « un phare de l’espérance » et la « nation indispensable » pour le monde.
Le candidat Trump avait promis qu’élu président il « déchirerait » l’accord de contrôle du programme nucléaire iranien, une percée diplomatique majeure négociée pendant des années par les Etats-Unis, et les autres grandes puissances, avec l’Iran et conclue le 14 juillet 2015. De même, le président élu avait juré d'« annuler » l’accord de l’ONU sur le climat paraphé à Paris fin 2015. Mais pour Barack Obama, le président Trump aura du mal à tenir ses promesses car « il devient plus difficile de défaire quelque chose qui fonctionne (…) un accord fantastique (…) qui empêche l’Iran d’obtenir une arme nucléaire ». « C’est vrai dans d’autres circonstances, par exemple pour l’accord de Paris » contre le réchauffement climatique, a insisté Obama.


Des inquiétudes
Pour sa première conférence de presse depuis l’élection choc du magnat de l’immobilier, Obama a aussi confié ses « inquiétudes » à propos de la présidence Trump qui commencera le 20 janvier 2017 et pour laquelle le président élu a lancé la sélection des hiérarques de son administration. « Est-ce que j’ai des inquiétudes ? Absolument. Bien sûr que j’ai des inquiétudes. Lui et moi divergeons sur tout un tas de sujets », a lancé M. Obama, interrogé sur la nomination, comme chef de la stratégie à la Maison Blanche, de Steve Bannon, considéré comme un héraut de l’extrême droite. Sa promotion a indigné les associations anti-racistes.


Barack Obama s’exprimait juste avant un ultime voyage en Europe qui le mènera en Grèce et en Allemagne, où il tentera de rassurer ses alliés. « Un des messages que je serai en mesure de porter est son engagement à l’égard de l’Otan et de l’alliance transatlantique », a assuré le président sortant.
www.20minutes.fr

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