À quelques jours de l’ouverture de la 79e Assemblée générale des Nations unies, la France a lancé, avec l’appui de l’Arabie saoudite, une offensive diplomatique contre Israël. Une résolution co-signée par les deux pays sera soumise demain à l’Assemblée générale, reprenant les conclusions de la conférence de paix de New York tenue en juillet dernier.
Le texte, tout en condamnant le Hamas et en évoquant la question des otages, formule des critiques particulièrement sévères à l’égard d’Israël. Il dénonce notamment des "déplacements forcés", des "modifications territoriales" ainsi que les opérations de Tsahal ayant, selon ses termes, "causé une catastrophe humanitaire".
La résolution met également en avant le rôle jugé "vital" de l’UNRWA et appelle à la poursuite de son financement. Elle réaffirme par ailleurs le "droit au retour" des réfugiés palestiniens et conditionne toute normalisation régionale à la création d’un État palestinien souverain.
Dans un passage controversé, le texte exige qu’Israël cesse "immédiatement les activités de colonisation et la violence des colons". Il appelle aussi à une révision des manuels scolaires, non seulement en Palestine mais également en Israël. "Nous saluons les efforts continus des Palestiniens pour actualiser leurs manuels scolaires et appelons Israël à entreprendre des actions similaires", stipule la résolution.
L’initiative franco-saoudienne, qui soutient également l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU, pourrait rallumer les tensions diplomatiques à l’approche d’une session générale déjà marquée par des divisions profondes sur le dossier proche-oriental.
Le texte, tout en condamnant le Hamas et en évoquant la question des otages, formule des critiques particulièrement sévères à l’égard d’Israël. Il dénonce notamment des "déplacements forcés", des "modifications territoriales" ainsi que les opérations de Tsahal ayant, selon ses termes, "causé une catastrophe humanitaire".
La résolution met également en avant le rôle jugé "vital" de l’UNRWA et appelle à la poursuite de son financement. Elle réaffirme par ailleurs le "droit au retour" des réfugiés palestiniens et conditionne toute normalisation régionale à la création d’un État palestinien souverain.
Dans un passage controversé, le texte exige qu’Israël cesse "immédiatement les activités de colonisation et la violence des colons". Il appelle aussi à une révision des manuels scolaires, non seulement en Palestine mais également en Israël. "Nous saluons les efforts continus des Palestiniens pour actualiser leurs manuels scolaires et appelons Israël à entreprendre des actions similaires", stipule la résolution.
L’initiative franco-saoudienne, qui soutient également l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU, pourrait rallumer les tensions diplomatiques à l’approche d’une session générale déjà marquée par des divisions profondes sur le dossier proche-oriental.