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"Nous n'avons plus confiance à l'hôpital régional de Ziguinchor"

Mardi 26 Novembre 2019

Mon silence face à ce qui se passe à l'hôpital régional de Ziguinchor serait synonyme de complicité. Un lieu qui devrait servir à sauver des vies est devenu un mouroir pour les populations de Ziguinchor.


Le mépris de ces agents de l'État sur les patients est devenu insupportable.
Ils mettent l'argent avant toute consultation. Ils te font souffrir, humilier, traîner puis t'achéve en te tuant.


Nous n'avons plus confiance à l'hôpital régional.
Est-ce que nous devons continuer ainsi en perdant chaque fois des personnes qui nous sont si chères? Plusieurs personnes ont perdu la vie à l'hôpital régional de Ziguinchor par négligence. Nous pouvons citer la femme de Djimbering, le cas de mon doyen journaliste Mamadou Papo Mané et le samedi 23 novembre 2019, notre frère, grand de l'ASC Castors Ziguinchor, Ibrahima DIOP, agent de cet hôpital est mort par négligence.


La situation est devenue plus inquiétante car s'il n'existe plus de solidarité à l'interne entre collègues, je ne saurais imaginé pour nous de l'extérieur de cette institution sanitaire.
Pourtant pour un service public, nous avions citoyens que sommes nous avons contribuer considération à la réussite du téléthon organisé par l'hôpital dont l'objectif était pour l'amélioration de la prise en charge des patients. A ce jour rien de cela n'a changé. Le problème ce n'est pas les bâtiments que vous êtes entrain de construire mais un changement de comportement des médecins.


Chers médecins, vous avez été affecté ici à Ziguinchor en Casamance pour servir la nation et soigner les populations que nous sommes. Nous sommes des humains donc nous méritons considération et respect à égale dignité.


Soigner rassuré que ce n'est plus la même Casamance où nos grands parents et parents laissaient les injustices. Non une nouvelle génération est née et défendra avec la dernière énergie la Casamance face à ces injustices. Vous pouvez nous taxés de régionaliste ou de rebelle hélas nous assumons pleinement. Mais aucun agent de l'État ne viendra plus chez nous pour nous humilier, manquer de respect, négligé nos malades à la limite les tuer.
Monsieur le ministre de la santé, il faut mettre fin à la situation qui règne dans cet hôpital. Une institution qui est comme l'armée mexicaine où chacun est chef en ce moment rien ne peut y prospérer. Le Directeur impuissant devant certains médecins qui se comportent comme des rois ou comme des princes héritiers.


Plus jamais ça.
La suite du combat vous serait communiquée avec toutes les forces vives.
Reposés en paix mes chers grands. Vous nous avez quitté par négligence d'un médecin mais soyez rassuré que nous allons toujours prier pour votre repos éternel.

 Ali Diedhiou
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