Lors de la Journée dédiée aux martyrs, Abdoulaye Mbodji, qui s’exprimait au nom des étudiants tués et blessés, a pris la parole pour dénoncer les conditions dans lesquelles eux-mêmes et leurs camarades vivent depuis des années.
Il a rappelé le rôle décisif joué par les étudiants dans les événements politiques récents :
« Au Sénégal, nous les étudiants, avons écrit une page glorieuse par nos sacrifices, nos marches, notre résistance pacifique et notre foi inébranlable en un changement juste. Nous avons contribué de manière décisive à l’avènement d’une nouvelle politique. Notre lutte commune, menée sous la bannière de PASTEF, a permis au peuple sénégalais de retrouver sa souveraineté. Nous en sommes fiers, car c’est au prix de notre liberté, de nos souffrances et parfois de notre sang que cette victoire a été obtenue. »
Mais le jeune étudiant a aussi exprimé sa déception face aux injustices persistantes :
« Beaucoup d’entre nous, anciens détenus, vivent une situation profondément injuste. Après avoir enduré la prison, nous affrontons une autre peine : l’exclusion universitaire. Beaucoup ont perdu leur inscription, ont été radiés des listes et se voient refuser le droit de poursuivre leurs études. »
S’adressant directement à Ousmane Sonko, il a poursuivi :
« Nos dossiers académiques sont souvent marqués du sceau de la discrimination. Nos rêves d’éducation sont brisés aujourd’hui, au moment même où le changement pour lequel nous nous sommes battus devrait nous apporter justice et reconnaissance. »
Il a rappelé le rôle décisif joué par les étudiants dans les événements politiques récents :
« Au Sénégal, nous les étudiants, avons écrit une page glorieuse par nos sacrifices, nos marches, notre résistance pacifique et notre foi inébranlable en un changement juste. Nous avons contribué de manière décisive à l’avènement d’une nouvelle politique. Notre lutte commune, menée sous la bannière de PASTEF, a permis au peuple sénégalais de retrouver sa souveraineté. Nous en sommes fiers, car c’est au prix de notre liberté, de nos souffrances et parfois de notre sang que cette victoire a été obtenue. »
Mais le jeune étudiant a aussi exprimé sa déception face aux injustices persistantes :
« Beaucoup d’entre nous, anciens détenus, vivent une situation profondément injuste. Après avoir enduré la prison, nous affrontons une autre peine : l’exclusion universitaire. Beaucoup ont perdu leur inscription, ont été radiés des listes et se voient refuser le droit de poursuivre leurs études. »
S’adressant directement à Ousmane Sonko, il a poursuivi :
« Nos dossiers académiques sont souvent marqués du sceau de la discrimination. Nos rêves d’éducation sont brisés aujourd’hui, au moment même où le changement pour lequel nous nous sommes battus devrait nous apporter justice et reconnaissance. »

