Malgré une défense constante et sans variation, Nabou Lèye a vu sa situation judiciaire brutalement se détériorer. Face au juge d’instruction, la danseuse a une nouvelle fois rejeté toute responsabilité dans le double meurtre d’Aziz Dabala et de Waly Gano. « Je n’y suis pour rien. Je n’ai pas tué et je ne sais pas qui a tué », a-t-elle martelé, selon L’Observateur.
Ces dénégations n’ont cependant pas pesé face au virage pris par l’enquête. À l’issue de l’audition au fond, le magistrat instructeur a décidé de révoquer son contrôle judiciaire, ordonnant son placement immédiat sous mandat de dépôt. Nabou Lèye a ainsi été reconduite au Camp pénal, marquant un net durcissement de la procédure.
Ce retournement intervient dans un contexte accusatoire lourd. Confronté à la danseuse, le principal mis en cause, Amadou Lamine Diaw, dit « Modou Lô », a abandonné sa version initiale pour la désigner désormais comme la commanditaire présumée du crime. Il l’accuse d’avoir agi de concert avec le chanteur Tarba Mbaye, dans le but de récupérer « des vidéos compromettantes » que détenait Aziz Dabala, précise la même source.
Mais derrière cette escalade judiciaire, le dossier demeure traversé par de sérieuses zones d’ombre. En effet, des sources proches de l’enquête soutiennent que des éléments techniques issus d’une contre-expertise viendraient, au contraire, fragiliser l’accusation et tendraient à disculper Nabou Lèye. Une contradiction de fond qui relance les interrogations sur la solidité réelle du scénario aujourd’hui privilégié par l’accusation.
Ces dénégations n’ont cependant pas pesé face au virage pris par l’enquête. À l’issue de l’audition au fond, le magistrat instructeur a décidé de révoquer son contrôle judiciaire, ordonnant son placement immédiat sous mandat de dépôt. Nabou Lèye a ainsi été reconduite au Camp pénal, marquant un net durcissement de la procédure.
Ce retournement intervient dans un contexte accusatoire lourd. Confronté à la danseuse, le principal mis en cause, Amadou Lamine Diaw, dit « Modou Lô », a abandonné sa version initiale pour la désigner désormais comme la commanditaire présumée du crime. Il l’accuse d’avoir agi de concert avec le chanteur Tarba Mbaye, dans le but de récupérer « des vidéos compromettantes » que détenait Aziz Dabala, précise la même source.
Mais derrière cette escalade judiciaire, le dossier demeure traversé par de sérieuses zones d’ombre. En effet, des sources proches de l’enquête soutiennent que des éléments techniques issus d’une contre-expertise viendraient, au contraire, fragiliser l’accusation et tendraient à disculper Nabou Lèye. Une contradiction de fond qui relance les interrogations sur la solidité réelle du scénario aujourd’hui privilégié par l’accusation.