« Moins de moutons, moins d’hyènes, et beaucoup plus de tigres » : le message fort de Koccbarma Ndiaye aux militants de Pastef

Jeudi 6 Novembre 2025

Un texte circulant ces dernières heures sur les réseaux sociaux relance le débat sur la maturité politique au sein des partis et des mouvements citoyens.
Son auteur, Koccbarma Ndiaye, présenté comme « patriote réfléchi et engagé dans Pastef pour le Sénégal », interpelle frontalement les militants et cadres du parti au pouvoir. Dans une publication à la tonalité philosophique et assumée, il décrit trois profils symboliques le mouton, l’hyène et le tigre qu’il dit retrouver dans « chaque révolution, chaque Parti, chaque peuple en quête de souveraineté ».


Dès l’introduction, le ton est donné : la transformation politique nécessite de la conscience et du courage, pas de la docilité. « Dans chaque révolution, dans chaque Parti, dans chaque peuple en quête de souveraineté, trois figures coexistent », écrit-il.



Pour l’auteur, le premier profil est celui de la passivité politique : « Le mouton : il suit. Il applaudit sans comprendre. Il accepte sans poser de questions. Il pense qu’être militant, c’est seulement répéter ce qu’on lui dit, défendre ce qu’il ne maîtrise pas. » Koccbarma Ndiaye estime que ce profil nuit à l’évolution du projet politique : « Il ne voit pas qu’on ne libère pas un peuple avec des suiveurs aveugles. Il confond fidélité et soumission. »

L’“hyène sous la peau du mouton” : la trahison de l’intérieur

La seconde figure qu’il décrit est plus dangereuse encore : celle de l’hypocrisie interne, du militant infiltré. « L’hyène sous la peau du mouton : celle-là est plus sournoise. Elle se cache dans le Parti. Elle chante l’hymne, mais son cœur bat pour ses intérêts. » Selon lui, ce type d’acteur n’attend qu’un moment de faiblesse collective pour agir : « Elle attend que le vent tourne pour mordre. Son but n’est pas le bien du troupeau, mais la chair du pouvoir et l’odeur du gain personnel. Elle trahit toujours au moment où l’on a le plus besoin d’unité. »

La troisième figure est celle que le militant appelle à voir émerger davantage dans Pastef : « Le tigre, lui, n’a pas besoin de rugir pour exister. Il parle peu, mais observe tout dans la patience. » Le tigre est le militant réfléchi, discipliné et sincère : « Il ne fuit pas la vérité, il la dit, même quand elle dérange et surtout, il agit avec patience et courage pour changer les choses. »

Un appel direct à l’unité et à la justice

Pour Koccbarma Ndiaye, le moment politique actuel exige la qualité plutôt que le nombre : « Aujourd’hui, notre Parti, notre Projet, notre Peuple, a besoin de moins de moutons, moins d’hyènes, et beaucoup plus de tigres pour unir en rendant la justice. » Il appelle à une révolution fondée non sur les émotions, mais sur la lucidité : « Parce qu’on ne reconstruit pas une Nation avec des illusions et dans la division, mais dans l’union bâtie sur la justice, avec de la lucidité, du sacrifice et un amour profond du peuple. »

Un message qui fait réagir

Ce texte, largement partagé dans les cercles militants, intervient dans un contexte de reconfiguration politique interne et de fortes attentes citoyennes vis-à-vis des nouvelles autorités. L’appel de Koccbarma Ndiaye vise à recentrer le débat sur l’engagement, la cohérence et l’éthique militante. Pour lui, la souveraineté du pays ne se gagnera ni dans les rivalités internes, ni dans la docilité politique, mais dans la maturité collective.
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