Alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Paris dans le cadre de ses engagements professionnels, le chanteur Tarba Mbaye a vu son voyage brutalement interrompu. Le mercredi 18 décembre, une interdiction de sortie du territoire sénégalais lui a été signifiée à l’aéroport international Blaise Diagne. Après une nuit passée au commissariat spécial de l’aéroport, il a été transféré, le jeudi 19 décembre, à la Division des investigations criminelles (DIC) pour être entendu sous le régime de la garde à vue, rapporte Libération.
Cette mesure judiciaire intervient dans un contexte explosif, marqué par de nouvelles accusations formulées par Mamadou Lamine Diaw, alias Modou Lô, inculpé pour assassinat avec actes de barbarie dans l’affaire du double meurtre de Pikine-Technopole.
Lors de l’enquête préliminaire, Mamadou Lamine Diaw avait soutenu que Aziz Dabala et Waly auraient tenté des attouchements sur sa personne, avant que la situation ne dégénère. Mais face au magistrat instructeur, son discours change radicalement de cap. « J’ai décidé de dire toute la vérité », affirme-t-il, introduisant une nouvelle version des faits aux implications lourdes.
Désormais, il soutient que Tarba Mbaye et Nabou Lèye auraient ourdi ensemble un complot, affirmant qu’Aziz Dabala détenait un enregistrement compromettant impliquant les deux intéressés, utilisé comme moyen de chantage. Selon lui, cette situation aurait conduit à une réunion au terme de laquelle la décision d’« éliminer » la victime aurait été prise.
Des accusations lourdes… mais isolées
Dans sa déposition, Mamadou Lamine Diaw affirme que Tarba Mbaye et Nabou Lèye se trouvaient à proximité du lieu du crime au moment des faits. Il va plus loin, prétendant que l’assassinat aurait été planifié après l’échec du chantage.
Il évoque également un contentieux financier, déclarant avoir perçu deux millions de francs CFA pour cette mission, mais n’en avoir reçu que 500 000 francs CFA de la part de Nabou Lèye, ce qui l’aurait poussé à « rétablir la vérité » devant le juge.
Les enquêteurs démontent la thèse accusatoire
Auditionné, Tarba Mbaye a vigoureusement contesté l’ensemble des faits. Les enquêteurs, pour leur part, indiquent n’avoir relevé aucun contact direct ou indirect entre lui et Mamadou Lamine Diaw. Ils précisent que les éléments recueillis établissent uniquement l’existence d’une relation amoureuse entre Tarba Mbaye et Nabou Lèye, sans lien démontré avec les crimes reprochés.
Les réquisitions téléphoniques, selon les enquêteurs, n’ont révélé aucun élément corroborant les accusations formulées. Me Alioune Badara Fall, avocat de Tarba Mbaye, s’est appuyé sur ces conclusions pour dénoncer des imputations « sans fondement matériel ».
Dans un premier temps, le juge avait envisagé l’audition de Nabou Lèye sous le régime de la garde à vue. Toutefois, cette dernière étant déjà inculpée dans un autre dossier et placée sous liberté provisoire, le magistrat a opté pour une confrontation judiciaire, ordonnant également l’extraction de Mamadou Lamine Diaw.
Entre versions contradictoires, accusations tardives et preuves techniques absentes, l’affaire apparaît plus que jamais complexe. Tarba Mbaye, libre mais toujours sous convocation judiciaire, reste dans l’attente d’un face-à-face décisif prévu ce lundi devant le juge. De son issue dépendra non seulement la suite de la procédure, mais aussi la possibilité pour l’artiste de reprendre pleinement ses activités professionnelles.
Cette mesure judiciaire intervient dans un contexte explosif, marqué par de nouvelles accusations formulées par Mamadou Lamine Diaw, alias Modou Lô, inculpé pour assassinat avec actes de barbarie dans l’affaire du double meurtre de Pikine-Technopole.
Lors de l’enquête préliminaire, Mamadou Lamine Diaw avait soutenu que Aziz Dabala et Waly auraient tenté des attouchements sur sa personne, avant que la situation ne dégénère. Mais face au magistrat instructeur, son discours change radicalement de cap. « J’ai décidé de dire toute la vérité », affirme-t-il, introduisant une nouvelle version des faits aux implications lourdes.
Désormais, il soutient que Tarba Mbaye et Nabou Lèye auraient ourdi ensemble un complot, affirmant qu’Aziz Dabala détenait un enregistrement compromettant impliquant les deux intéressés, utilisé comme moyen de chantage. Selon lui, cette situation aurait conduit à une réunion au terme de laquelle la décision d’« éliminer » la victime aurait été prise.
Des accusations lourdes… mais isolées
Dans sa déposition, Mamadou Lamine Diaw affirme que Tarba Mbaye et Nabou Lèye se trouvaient à proximité du lieu du crime au moment des faits. Il va plus loin, prétendant que l’assassinat aurait été planifié après l’échec du chantage.
Il évoque également un contentieux financier, déclarant avoir perçu deux millions de francs CFA pour cette mission, mais n’en avoir reçu que 500 000 francs CFA de la part de Nabou Lèye, ce qui l’aurait poussé à « rétablir la vérité » devant le juge.
Les enquêteurs démontent la thèse accusatoire
Auditionné, Tarba Mbaye a vigoureusement contesté l’ensemble des faits. Les enquêteurs, pour leur part, indiquent n’avoir relevé aucun contact direct ou indirect entre lui et Mamadou Lamine Diaw. Ils précisent que les éléments recueillis établissent uniquement l’existence d’une relation amoureuse entre Tarba Mbaye et Nabou Lèye, sans lien démontré avec les crimes reprochés.
Les réquisitions téléphoniques, selon les enquêteurs, n’ont révélé aucun élément corroborant les accusations formulées. Me Alioune Badara Fall, avocat de Tarba Mbaye, s’est appuyé sur ces conclusions pour dénoncer des imputations « sans fondement matériel ».
Dans un premier temps, le juge avait envisagé l’audition de Nabou Lèye sous le régime de la garde à vue. Toutefois, cette dernière étant déjà inculpée dans un autre dossier et placée sous liberté provisoire, le magistrat a opté pour une confrontation judiciaire, ordonnant également l’extraction de Mamadou Lamine Diaw.
Entre versions contradictoires, accusations tardives et preuves techniques absentes, l’affaire apparaît plus que jamais complexe. Tarba Mbaye, libre mais toujours sous convocation judiciaire, reste dans l’attente d’un face-à-face décisif prévu ce lundi devant le juge. De son issue dépendra non seulement la suite de la procédure, mais aussi la possibilité pour l’artiste de reprendre pleinement ses activités professionnelles.

