Une vive controverse secoue actuellement le village de Mlomp, suite à l’annonce de l’implantation d’un projet d’habitat social et d’élevage de poules pondeuses par des partenaires étrangers. À l’origine du projet, le maire de la commune, M. Ansoumana Dième, qui est accusé par une partie des habitants de vouloir céder des terres reboisées sans concertation préalable.
Selon un communiqué du panel « Lutte contre la Covid-19 », mis en place dès 2020 pour soutenir les résidents du village durant la pandémie, c’est en mars dernier que la population a été informée de la venue d’investisseurs étrangers angolais, congolais, mexicains et brésiliens censés mettre en œuvre des projets agricoles et immobiliers. Le maire aurait promis 20 hectares à ces partenaires, sur un site déjà intégré à un programme de reboisement initié en 2018 par la communauté locale.
En plus de cette parcelle, il aurait exigé que chaque quartier du village cède 8 hectares supplémentaires pour l’installation d’élevages de poules pondeuses, soit un total de 32 hectares. Des décisions prises, selon les signataires du communiqué, sans documents officiels, ni présentation des partenaires, encore moins une étude préalable ni la moindre convention.
Alertée, une partie des habitants de Mlomp et leur diaspora ont rapidement exprimé leur opposition. Ils dénoncent le flou entourant ce projet et la précipitation avec laquelle les travaux ont été lancés, sans transparence ni dialogue. Le chef du village lui-même aurait adressé une lettre au coordinateur du projet, Ousseynou Sambou, proche politique du maire, pour exiger une suspension des travaux. Une demande restée lettre morte.
« Le projet soulève de nombreuses interrogations sur l’identité des investisseurs, les garanties offertes à la population, et surtout, l’impact écologique de l’occupation de ces terres reboisées », déplore M. Ansoumana Coly, coordinateur du panel Covid-19. « Nous ne sommes pas contre le développement, mais nous exigeons de la transparence et un véritable dialogue avec les habitants. »
Les contestataires disent avoir adressé plusieurs courriers aux autorités administratives, du sous-préfet de Tendouck jusqu’au gouverneur de la région de Ziguinchor, en passant par le préfet de Bignona. Mais pendant ce temps, les clôtures continuent de s’ériger sur les sites concernés. Entendant leur conférence de presse les habitants demandent aujourd’hui la suspension immédiate du projet.
Selon un communiqué du panel « Lutte contre la Covid-19 », mis en place dès 2020 pour soutenir les résidents du village durant la pandémie, c’est en mars dernier que la population a été informée de la venue d’investisseurs étrangers angolais, congolais, mexicains et brésiliens censés mettre en œuvre des projets agricoles et immobiliers. Le maire aurait promis 20 hectares à ces partenaires, sur un site déjà intégré à un programme de reboisement initié en 2018 par la communauté locale.
En plus de cette parcelle, il aurait exigé que chaque quartier du village cède 8 hectares supplémentaires pour l’installation d’élevages de poules pondeuses, soit un total de 32 hectares. Des décisions prises, selon les signataires du communiqué, sans documents officiels, ni présentation des partenaires, encore moins une étude préalable ni la moindre convention.
Alertée, une partie des habitants de Mlomp et leur diaspora ont rapidement exprimé leur opposition. Ils dénoncent le flou entourant ce projet et la précipitation avec laquelle les travaux ont été lancés, sans transparence ni dialogue. Le chef du village lui-même aurait adressé une lettre au coordinateur du projet, Ousseynou Sambou, proche politique du maire, pour exiger une suspension des travaux. Une demande restée lettre morte.
« Le projet soulève de nombreuses interrogations sur l’identité des investisseurs, les garanties offertes à la population, et surtout, l’impact écologique de l’occupation de ces terres reboisées », déplore M. Ansoumana Coly, coordinateur du panel Covid-19. « Nous ne sommes pas contre le développement, mais nous exigeons de la transparence et un véritable dialogue avec les habitants. »
Les contestataires disent avoir adressé plusieurs courriers aux autorités administratives, du sous-préfet de Tendouck jusqu’au gouverneur de la région de Ziguinchor, en passant par le préfet de Bignona. Mais pendant ce temps, les clôtures continuent de s’ériger sur les sites concernés. Entendant leur conférence de presse les habitants demandent aujourd’hui la suspension immédiate du projet.

