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Mise en demeure de GFM : le parti ACT accuse le CNRA de museler la presse

Mardi 8 Juillet 2025

Une onde de protestation traverse le paysage médiatique et politique sénégalais, au lendemain de la mise en demeure adressée par le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) au Groupe Futurs Médias (GFM). Pour Ibrahima Thiam, président du parti ACT, cette sortie de l’organe de régulation sonne moins comme un rappel à l’ordre professionnel que comme une manœuvre politique destinée à intimider la presse indépendante.

Dans un communiqué envoyé à exclusif.net, le tout nouveau leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, Ibrahima THIAM ne mâche pas ses mots : « Ce n’est pas seulement une émission que l’on tente de suspendre, c’est une parole plurielle que l’on cherche à effacer. » Dans son viseur, la récente mise en cause de l’émission Jakaarlo, connue pour son ton libre et ses débats contradictoires, visiblement devenue la cible régulière du CNRA.

Ibrahima Thiam dénonce un climat inquiétant où la régulation dérive vers la répression : « Il ne s’agit pas ici de défendre l’injure ou la diffamation, que la loi encadre déjà. Il s’agit de refuser l’acharnement institutionnel contre les médias qui offrent encore un espace de contradiction, dans un paysage audiovisuel progressivement domestiqué. »

Le chef de file du parti ACT établit un parallèle troublant entre l’attitude du pouvoir actuel et celle de ses prédécesseurs : « Ceux qui, hier, dénonçaient avec virulence les dérives du pouvoir d’alors, s’illustrent aujourd’hui dans une intolérance systématique vis-à-vis des voix dissonantes. » Une critique directe à l’endroit d’une majorité perçue comme de plus en plus intolérante à la contradiction.

Le président d’ACT va plus loin, estimant que derrière les mesures « techniques » du CNRA se cache une volonté politique assumée de museler les opinions contraires : « Le CNRA, en se posant de plus en plus comme bras armé d’une majorité à la peau fine, s’éloigne dangereusement de sa mission de garant impartial du pluralisme médiatique. »

 Ibrahima Thiam rappelle une vérité fondamentale : « Il n’y a pas de démocratie sans presse libre. Et il n’y a pas de presse libre sous menace constante. »
 

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