Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a déposé des recours devant la Cour Suprême, demandant l’annulation des arrêtés pris par le ministre de la Communication concernant la publication de la liste des médias conformes au Code de la presse. Ces arrêtés ont suscité une vive polémique au sein de la presse sénégalaise, qui dénonce un abus de pouvoir et une menace sur la liberté de la presse.
Les médias et structures non répertoriées sur cette « liste provisoire » avaient un délai de 72 heures pour se conformer aux exigences légales, une décision qui a été largement critiquée. Selon Mamadou Ibra Kane, président du CDEPS, ce délai était particulièrement insuffisant, surtout pour les entreprises ayant déjà entamé leur processus d’enregistrement et reçues des notifications du ministère pour compléter leurs dossiers. « Le seul problème, c’est que certaines notifications sont arrivées très tardivement, le jeudi et le vendredi, et que le délai était déjà expiré le vendredi », a-t-il expliqué. Cette situation, selon lui, a créé une grave injustice pour les médias concernés.
Le CDEPS dénonce également l’ingérence du ministère de la Communication dans le processus d'enregistrement des médias, arguant qu’il s’arroge un pouvoir illégal en décidant quels médias ou entreprises de presse sont « légaux » ou non. « Nous faisons face à une situation où le ministère, au lieu de se contenter d'enregistrer les médias et les entreprises de presse, dépasse ses prérogatives en s’attribuant un rôle décisionnel et arbitraire sur leur légalité », a souligné le président du CDEPS. Il s’agit, pour lui, d’une menace directe contre la liberté de la presse et un abus de pouvoir flagrant.
Face à cette situation, le CDEPS a annoncé son intention d’intenter de nouvelles actions en justice. « Nous allons contester ces décisions devant la Cour Suprême, mais il ne s'agit pas seulement de cela. Il y a d’autres recours à envisager », a-t-il précisé. Selon lui, cette décision va bien au-delà des compétences du ministre de la Communication.
Il a rappelé que l'article 11 de la Constitution sénégalaise stipule que la création d'un média ne nécessite aucune autorisation préalable, soulignant ainsi l'illégalité de telles mesures. Il est important de rappeler qu'une liste provisoire publiée le 3 décembre 2024 par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique recensait 112 entreprises de presse sur un total de 500. Cette décision a provoqué une vive réaction de la part du patronat de la presse, qui a immédiatement saisi la Cour Suprême pour contester cette liste et la procédure qui l’entoure.
Avec lequotidien
Les médias et structures non répertoriées sur cette « liste provisoire » avaient un délai de 72 heures pour se conformer aux exigences légales, une décision qui a été largement critiquée. Selon Mamadou Ibra Kane, président du CDEPS, ce délai était particulièrement insuffisant, surtout pour les entreprises ayant déjà entamé leur processus d’enregistrement et reçues des notifications du ministère pour compléter leurs dossiers. « Le seul problème, c’est que certaines notifications sont arrivées très tardivement, le jeudi et le vendredi, et que le délai était déjà expiré le vendredi », a-t-il expliqué. Cette situation, selon lui, a créé une grave injustice pour les médias concernés.
Le CDEPS dénonce également l’ingérence du ministère de la Communication dans le processus d'enregistrement des médias, arguant qu’il s’arroge un pouvoir illégal en décidant quels médias ou entreprises de presse sont « légaux » ou non. « Nous faisons face à une situation où le ministère, au lieu de se contenter d'enregistrer les médias et les entreprises de presse, dépasse ses prérogatives en s’attribuant un rôle décisionnel et arbitraire sur leur légalité », a souligné le président du CDEPS. Il s’agit, pour lui, d’une menace directe contre la liberté de la presse et un abus de pouvoir flagrant.
Face à cette situation, le CDEPS a annoncé son intention d’intenter de nouvelles actions en justice. « Nous allons contester ces décisions devant la Cour Suprême, mais il ne s'agit pas seulement de cela. Il y a d’autres recours à envisager », a-t-il précisé. Selon lui, cette décision va bien au-delà des compétences du ministre de la Communication.
Il a rappelé que l'article 11 de la Constitution sénégalaise stipule que la création d'un média ne nécessite aucune autorisation préalable, soulignant ainsi l'illégalité de telles mesures. Il est important de rappeler qu'une liste provisoire publiée le 3 décembre 2024 par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique recensait 112 entreprises de presse sur un total de 500. Cette décision a provoqué une vive réaction de la part du patronat de la presse, qui a immédiatement saisi la Cour Suprême pour contester cette liste et la procédure qui l’entoure.
Avec lequotidien