Ils sont nombreux les prévenus qui bénéficient de retour de parquet. C’est le cas de Bamba Fall et Cie. Me Ousmane Sèye qui assistait hier à une rencontre de la Comité sénégalais des Droits humains (CSDH) sur les longues détentions, a vigoureusement dénoncé ces retours de parquet au Sénégal.
A en croire Me Ousmane Sèye, le retour de parquet n’existe pas dans le droit et dans le code de procédure pénal sénégalais. Retour de parquet, c’est quand une personne est interpellée par la police ou la gendarmerie et cette personne fait l’objet d’une audition pendant 24 heures. Ou 48 heures. A l’expiration de ces délais, la personne doit être présentée au procureur de la république. » Devant une centaine de participants, l’avocat explique les voies à suivre. « Le procureur a trois possibilités : soit libérer la personne pour faute de preuve, soit la faire comparaitre devant le tribunal des flagrants ou bien ouvrir une information contre la personne. Mais il se trouve des fois que cette personne ne soit pas présentée au juge ou bien relâchée et fasse des va-et-vient entre le parquet et le commissariat pendant 10 jours. C’est que qu’on appelle le retour de parquet. » Pour l’avocat politicien, c’est une détention arbitraire. « Il faut que cela cesse. Nous dénonçons le fait que personne ne parle. Parce que la personne, pendant ce temps-là, la police a cessé de l’entendre. Si elle continue de rester à la police, c’est une détention arbitraire », désapprouve Me Sèye. L’avocat participait à une conférence sur les longues détentions à l'UCAD, organisée par de la Comité sénégalais des Droits humains (CSDH).
I Khalil DIEME
A en croire Me Ousmane Sèye, le retour de parquet n’existe pas dans le droit et dans le code de procédure pénal sénégalais. Retour de parquet, c’est quand une personne est interpellée par la police ou la gendarmerie et cette personne fait l’objet d’une audition pendant 24 heures. Ou 48 heures. A l’expiration de ces délais, la personne doit être présentée au procureur de la république. » Devant une centaine de participants, l’avocat explique les voies à suivre. « Le procureur a trois possibilités : soit libérer la personne pour faute de preuve, soit la faire comparaitre devant le tribunal des flagrants ou bien ouvrir une information contre la personne. Mais il se trouve des fois que cette personne ne soit pas présentée au juge ou bien relâchée et fasse des va-et-vient entre le parquet et le commissariat pendant 10 jours. C’est que qu’on appelle le retour de parquet. » Pour l’avocat politicien, c’est une détention arbitraire. « Il faut que cela cesse. Nous dénonçons le fait que personne ne parle. Parce que la personne, pendant ce temps-là, la police a cessé de l’entendre. Si elle continue de rester à la police, c’est une détention arbitraire », désapprouve Me Sèye. L’avocat participait à une conférence sur les longues détentions à l'UCAD, organisée par de la Comité sénégalais des Droits humains (CSDH).
I Khalil DIEME