« Le colonel Alpha Yaya Sangaré de la direction générale de la gendarmerie nationale est radié des effectifs des forces armées et de sécurité par mesures disciplinaires », selon un décret du chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta, publié vendredi 12 décembre dans le Journal officiel.
Le colonel Alpha Yaya Sangaré est emprisonné depuis mars 2024 pour avoir publié fin 2023 Mali : Le défi du terrorisme en Afrique, dont certains passages ont provoqué le courroux des militaires au pouvoir.
Le colonel Sangaré y cite notamment des rapports d’organisations internationales de défense des droits humains qui documentent les violences de l’armée lors d’opérations antiterroristes.
Le Mali fait face depuis 2012 à une profonde crise sécuritaire, alimentée notamment par les violences du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, affilié à Al-Qaïda), de l’organisation État islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.
Depuis leur arrivée au pouvoir, les militaires ont imposé des restrictions sévères aux libertés en réduisant au silence l’opposition et les voix dissidentes par des mesures coercitives, des mises en cause judiciaires ou encore la dissolution d’organisations, invoquant la nécessité de faire corps face à une multitude de défis.
AFP
Le colonel Alpha Yaya Sangaré est emprisonné depuis mars 2024 pour avoir publié fin 2023 Mali : Le défi du terrorisme en Afrique, dont certains passages ont provoqué le courroux des militaires au pouvoir.
Le colonel Sangaré y cite notamment des rapports d’organisations internationales de défense des droits humains qui documentent les violences de l’armée lors d’opérations antiterroristes.
Le Mali fait face depuis 2012 à une profonde crise sécuritaire, alimentée notamment par les violences du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, affilié à Al-Qaïda), de l’organisation État islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.
Depuis leur arrivée au pouvoir, les militaires ont imposé des restrictions sévères aux libertés en réduisant au silence l’opposition et les voix dissidentes par des mesures coercitives, des mises en cause judiciaires ou encore la dissolution d’organisations, invoquant la nécessité de faire corps face à une multitude de défis.
AFP

