Des corps brûlés, entassés les uns sur les autres... Les images qui circulent depuis hier sont difficilement soutenables. Les victimes, entre 35 et 37 selon certaines sources locales, semblent pour la plupart être de jeunes hommes. Toutes ont les mains liées dans le dos et les yeux bandés.
Pour l'heure, les corps n'ont pas été identifiés mais plusieurs élus, des sources sécuritaires et des experts de la zone parlent de nombreuses arrestations réalisées par les forces armées maliennes dans le cercle de Niono ces dernières semaines.
Nampala, Akoumbou, Tangabé, Dianwéli, de nombreux témoins nous racontent que les Famas passent de villages en villages avec arrestations, exécutions sommaires et pillages. Parmi les corps calcinés, des sources locales nous rapportent avoir reconnu un berger arrêté à la sortie de la foire agricole de Niono le 20 février dernier. La Minusma se dit préoccupée par « ces allégations et informations » et déclare l'ouverture d'enquêtes liées aux droits de l’homme.
Dans la zone, la situation sécuritaire est tendue. Le conflit entre chasseurs dozos et jihadistes dure depuis des mois, et depuis quelques temps l'armée malienne tente de reprendre le contrôle de la zone. Contactée par RFI, l'armée malienne n'a pour l'instant pas donner suite à nos sollicitations.
Pour l'heure, les corps n'ont pas été identifiés mais plusieurs élus, des sources sécuritaires et des experts de la zone parlent de nombreuses arrestations réalisées par les forces armées maliennes dans le cercle de Niono ces dernières semaines.
Nampala, Akoumbou, Tangabé, Dianwéli, de nombreux témoins nous racontent que les Famas passent de villages en villages avec arrestations, exécutions sommaires et pillages. Parmi les corps calcinés, des sources locales nous rapportent avoir reconnu un berger arrêté à la sortie de la foire agricole de Niono le 20 février dernier. La Minusma se dit préoccupée par « ces allégations et informations » et déclare l'ouverture d'enquêtes liées aux droits de l’homme.
Dans la zone, la situation sécuritaire est tendue. Le conflit entre chasseurs dozos et jihadistes dure depuis des mois, et depuis quelques temps l'armée malienne tente de reprendre le contrôle de la zone. Contactée par RFI, l'armée malienne n'a pour l'instant pas donner suite à nos sollicitations.