Le président de la République ne tient plus face à ce qu’il qualifie de procès d’intention tendant à faire croire qu’il s’accroche au pouvoir. Ce jeudi dans un nouveau tweet, il précise qu'il quittera ses fonctions le 2 avril 2024. "Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date des élections présidentielles au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l'ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme."
Lors du conseil des ministres qui s’est tenu le 28 février, Macky Sall a par ailleurs indiqué qu’il saisirait le Conseil constitutionnel « pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national ». Un préalable qui pourrait bien raviver la crise institutionnelle en cours, dans la mesure où la Constitution sénégalaise, en son article 92, indique que « les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », et que celles-ci « s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ».
Or si la fixation de la nouvelle date de la présidentielle avait été laissée à l’appréciation des « autorités compétentes » par les sept sages dans une décision précédente, il est en revanche peu probable que ces derniers entérineront la reprise, ne serait-ce que partielle, du processus électoral.
Lors du conseil des ministres qui s’est tenu le 28 février, Macky Sall a par ailleurs indiqué qu’il saisirait le Conseil constitutionnel « pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national ». Un préalable qui pourrait bien raviver la crise institutionnelle en cours, dans la mesure où la Constitution sénégalaise, en son article 92, indique que « les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », et que celles-ci « s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ».
Or si la fixation de la nouvelle date de la présidentielle avait été laissée à l’appréciation des « autorités compétentes » par les sept sages dans une décision précédente, il est en revanche peu probable que ces derniers entérineront la reprise, ne serait-ce que partielle, du processus électoral.