Ce 29 novembre marque la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Plusieurs manifeostations se snt tenues à travers le monde. À Londres comme à Paris, les manifestants soulignent l’importance de maintenir la mobilisation.
À Londres, qui a connu des rassemblements de grande importance depuis le début de la guerre à Gaza, la marche nationale a été très suivie malgré la pluie, un mois et demi après le cessez-le-feu, violé depuis à de multiples reprises par Israël, rapporte notre correspondante sur place, Emeline Vin.
Ellie, venue manifester, n’entend pas relâcher la pression. « On parle de cessez-le-feu, mais Israël continue d’attaquer. Le plus important, c’est que l’aide humanitaire entre à Gaza, le lait infantile, la nourriture, et de permettre aux flottilles d’atteindre Gaza », revendique la manifestante.
Les Nations unies ont comptabilisé près de 400 violations du cessez-le-feu, depuis le 11 octobre. Fran participe aux manifestations depuis deux ans ; elle ne sait pas très bien quelle issue peut avoir ce conflit. « Je ne sais pas quelle est la solution, mais elle passera forcément par l’égalité, la dignité, les droits humains. Solution à un État, deux États, c’est parfois un débat un peu simpliste. Tant qu’un peuple sera considéré comme inférieur, on ne pourra pas avancer », martèle Fran.
Quelques pancartes appellent à la démission du gouvernement travailliste. Niki espère que la mobilisation permettra de faire pression sur l’exécutif. « Si nous continuons à marcher et que le gouvernement cesse de vendre des armes à Israël, Israël sera bien obligé de l’accepter. Keir Starmer et notre gouvernement, comme la plupart des gouvernements occidentaux, sont complices en fournissant des armes. »
Les participants à la marche défendent aussi le droit à manifester, alors que le gouvernement a proscrit un groupe de désobéissance civile soutien de la Palestine.
Colère contre Israël et contre le manque d'action de la France
Plusieurs milliers de personnes se sont également réunies à Paris, place de la République. Un mouvement qui montre l’ampleur de la mobilisation de certains Français en colère contre Israël et contre le manque d'action de la France.
Israël assassin, la France complice » peut-on lire sur des pancartes. Un slogan qui montre la colère de ces Français. Leur principale revendication : plus de sanctions contre Israël de la part de la France.
Inès, 33 ans, juge le gouvernement bien trop clément. « On attend un boycott complet de l'État d'Israël, que ça soit culturel, politique, commercial de la part de la France. Et c'est ce qu'on ne fait pas en fait », déplore la cheffe de projet marketing. Malgré le cessez-le-feu, Inès s’exaspère de voir qu’Israël continue ses exactions. « On a toujours dit “si le Hamas rend les otages, tout se termine”. Mais en fait, on voit bien aujourd'hui que ce n'est pas vrai », estime-t-elle. « La preuve : le Hamas a rendu les otages, continue à chercher les corps sous les décombres, le reste des otages israéliens, et on voit bien qu'Israël continue d'attaquer. »
De son côté, Jean-Baptiste, 48 ans, estime que les consciences s’éveillent peu à peu en France. « Je pense que quand même, malgré tout, justement dans la population générale, il y a cette prise de conscience. Je l'espère en tout cas, et c'est un peu là que je place un peu mon espoir. »
Un espoir renforcé par cette manifestation, qui reflète l'importance accordée par de nombreux Français à la cause palestinienne
RFI
À Londres, qui a connu des rassemblements de grande importance depuis le début de la guerre à Gaza, la marche nationale a été très suivie malgré la pluie, un mois et demi après le cessez-le-feu, violé depuis à de multiples reprises par Israël, rapporte notre correspondante sur place, Emeline Vin.
Ellie, venue manifester, n’entend pas relâcher la pression. « On parle de cessez-le-feu, mais Israël continue d’attaquer. Le plus important, c’est que l’aide humanitaire entre à Gaza, le lait infantile, la nourriture, et de permettre aux flottilles d’atteindre Gaza », revendique la manifestante.
Les Nations unies ont comptabilisé près de 400 violations du cessez-le-feu, depuis le 11 octobre. Fran participe aux manifestations depuis deux ans ; elle ne sait pas très bien quelle issue peut avoir ce conflit. « Je ne sais pas quelle est la solution, mais elle passera forcément par l’égalité, la dignité, les droits humains. Solution à un État, deux États, c’est parfois un débat un peu simpliste. Tant qu’un peuple sera considéré comme inférieur, on ne pourra pas avancer », martèle Fran.
Quelques pancartes appellent à la démission du gouvernement travailliste. Niki espère que la mobilisation permettra de faire pression sur l’exécutif. « Si nous continuons à marcher et que le gouvernement cesse de vendre des armes à Israël, Israël sera bien obligé de l’accepter. Keir Starmer et notre gouvernement, comme la plupart des gouvernements occidentaux, sont complices en fournissant des armes. »
Les participants à la marche défendent aussi le droit à manifester, alors que le gouvernement a proscrit un groupe de désobéissance civile soutien de la Palestine.
Colère contre Israël et contre le manque d'action de la France
Plusieurs milliers de personnes se sont également réunies à Paris, place de la République. Un mouvement qui montre l’ampleur de la mobilisation de certains Français en colère contre Israël et contre le manque d'action de la France.
Israël assassin, la France complice » peut-on lire sur des pancartes. Un slogan qui montre la colère de ces Français. Leur principale revendication : plus de sanctions contre Israël de la part de la France.
Inès, 33 ans, juge le gouvernement bien trop clément. « On attend un boycott complet de l'État d'Israël, que ça soit culturel, politique, commercial de la part de la France. Et c'est ce qu'on ne fait pas en fait », déplore la cheffe de projet marketing. Malgré le cessez-le-feu, Inès s’exaspère de voir qu’Israël continue ses exactions. « On a toujours dit “si le Hamas rend les otages, tout se termine”. Mais en fait, on voit bien aujourd'hui que ce n'est pas vrai », estime-t-elle. « La preuve : le Hamas a rendu les otages, continue à chercher les corps sous les décombres, le reste des otages israéliens, et on voit bien qu'Israël continue d'attaquer. »
De son côté, Jean-Baptiste, 48 ans, estime que les consciences s’éveillent peu à peu en France. « Je pense que quand même, malgré tout, justement dans la population générale, il y a cette prise de conscience. Je l'espère en tout cas, et c'est un peu là que je place un peu mon espoir. »
Un espoir renforcé par cette manifestation, qui reflète l'importance accordée par de nombreux Français à la cause palestinienne
RFI