Dans une lettre ouverte largement relayée sur les réseaux sociaux, Koccbarma Ndiaye, militant actif du parti Pastef et membre de la diaspora sénégalaise établie en Italie, interpelle avec vigueur El Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale. Sous le ton d’un patriote engagé, il dénonce ce qu’il perçoit comme des dérives de gouvernance et une rupture avec les idéaux de la révolution démocratique sénégalaise.
« Macky Sall n’est plus au pouvoir. C’est nous qui y sommes. C’est le peuple qui y est. Pastef est là. La rupture aussi » Dès les premières lignes, l’auteur rappelle le contexte politique nouveau, celui d’une alternance portée par le peuple. Mais, selon lui, certaines pratiques persistent : « Peut-être que vous ne vous en rendez pas encore compte… Peut-être que le poids des habitudes anciennes vous colle encore à la peau », écrit-il à l’attention du Président de l’Assemblée.
Dans ce texte incisif, Koccbarma Ndiaye critique le slogan “Assemblée nationale chez vous”, qu’il juge superficiel et inadapté à l’urgence sociale. « Un slogan qui sonne creux, qui fait grincer les dents, pendant que les Sénégalais, eux, attendent des actes forts, des sacrifices, des choix courageux », martèle-t-il.
« Le chômage ne prend pas de pause »
Alors que les défis économiques restent criants, l’auteur regrette que l’Assemblée semble plus préoccupée par des stratégies de communication que par les réalités du peuple. Il pointe du doigt la lenteur des financements pour les jeunes, la stagnation des investissements, et la persistance du chômage.
Face aux critiques récentes portées notamment par Guy Marius Sagna, le ton se durcit :
« Quand Guy Marius Sagna dénonce, on l’accuse d’avoir un agenda mais quand El Malick multiplie les écarts avec nos engagements de départ, comment devons-nous l’appeler ? » s’interroge-t-il. « Un patriote distrait ? Un frère mal conseillé ? Ou pire… Un homme qui glisse lentement du côté de ce que nous avons combattu ? »
« Le peuple vous regarde. La base vous observe »
Le message est clair : le peuple attend des actes, pas des symboles. Pour l’auteur, le président de l’Assemblée nationale a été placé là pour incarner le changement, et non reproduire les travers du passé. « Vous avez été nommé pour incarner le changement, la transparence, l’exemplarité. Pas pour reproduire, sous un autre costume, les vieux réflexes que nous avons tous vomis », rappelle-t-il.
Et d’avertir : « Si vous persistez sur cette voie, vous serez rappelé à l’ordre. Pas par l’opposition traditionnelle, non… Mais par nous, par ceux qui ont voté pour l’espoir, par ceux qui ont pleuré des martyrs »
Un appel à la fidélité aux engagements
En conclusion, Koccbarma Ndiaye exhorte El Malick Ndiaye à redresser la barre : « Il n’est pas trop tard. Redressez la barre. Restez fidèle à ce que nous sommes censés défendre : le peuple, la patrie et la vérité », écrit-il, en soulignant l’urgence de passer des mots aux actes. « Le Sénégal n’a plus le temps pour les errements individuels. Nous voulons du concret, des réformes, des actes. La rupture, c’est maintenant ou jamais », insiste-t-il dans une lettre au ton à la fois solennel et combatif.
Lettre ouverte au Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye.
De la part d’un Sénégalais éveillé, d’un patriote debout.
Monsieur le Président,
Peut-être que vous ne vous en rendez pas encore compte… Peut-être que le poids des habitudes anciennes vous colle encore à la peau… Mais laissez-moi vous rappeler une évidence que nul ne peut plus ignorer : Macky Sall n’est plus au pouvoir. C’est nous qui y sommes. C’est le peuple qui y est. Pastef est là. La rupture aussi.
Helas et voilà que, depuis quelques semaines, un malaise grandit. À peine l’affaire des véhicules de luxe digérée, vous nous servez un nouveau spectacle : "Assemblée nationale chez vous"... Un slogan qui sonne creux, qui fait grincer les dents, pendant que les Sénégalais, eux, attendent des actes forts, des sacrifices, des choix courageux.
Monsieur le Président, pendant que vous déroulez vos projets de communication, les projets des jeunes restent bloqués dans les tiroirs des banques, les financements promis se font attendre, les investissements publics stagnent. La pauvreté, elle, ne prend pas de pause. Le chômage non plus.
Quand Guy Marius Sagna dénonce, on l’accuse d’avoir un agenda mais quand El Malick multiplie les écarts avec nos engagements de départ, comment devons-nous l’appeler ? Un patriote distrait ? Un frère mal conseillé ? Ou pire… Un homme qui glisse lentement du côté de ce que nous avons combattu ?
Monsieur le Président, ne vous trompez pas d’époque. Les temps ont changé. Le peuple vous regarde. La base vous observe. Les sentinelles de la révolution ne dorment pas.
Vous avez été nommé pour incarner le changement, la transparence, l’exemplarité. Pas pour reproduire, sous un autre costume, les vieux réflexes que nous avons tous vomis.
Si vous persistez sur cette voie, vous serez rappelé à l’ordre. Pas par l’opposition traditionnelle, non… Mais par nous, par ceux qui ont voté pour l’espoir, par ceux qui ont marché sous les gaz lacrymogènes, par ceux qui ont pleuré des martyrs pour ce changement que vous semblez déjà oublier.
Monsieur le Président, il n’est pas trop tard. Redressez la barre. Restez fidèle à ce que nous sommes censés défendre : le peuple, la patrie et la vérité.
Le Sénégal n’a plus le temps pour les errements individuels. Nous voulons du concret, des réformes, des actes.
La rupture, c’est maintenant ou jamais.
Patriotiquement vôtre,
Un citoyen qui refuse de se taire.
Koccbarma Ndiaye
Ceedo 100% Djolof Djolof.
Pastef Italie.
« Macky Sall n’est plus au pouvoir. C’est nous qui y sommes. C’est le peuple qui y est. Pastef est là. La rupture aussi » Dès les premières lignes, l’auteur rappelle le contexte politique nouveau, celui d’une alternance portée par le peuple. Mais, selon lui, certaines pratiques persistent : « Peut-être que vous ne vous en rendez pas encore compte… Peut-être que le poids des habitudes anciennes vous colle encore à la peau », écrit-il à l’attention du Président de l’Assemblée.
Dans ce texte incisif, Koccbarma Ndiaye critique le slogan “Assemblée nationale chez vous”, qu’il juge superficiel et inadapté à l’urgence sociale. « Un slogan qui sonne creux, qui fait grincer les dents, pendant que les Sénégalais, eux, attendent des actes forts, des sacrifices, des choix courageux », martèle-t-il.
« Le chômage ne prend pas de pause »
Alors que les défis économiques restent criants, l’auteur regrette que l’Assemblée semble plus préoccupée par des stratégies de communication que par les réalités du peuple. Il pointe du doigt la lenteur des financements pour les jeunes, la stagnation des investissements, et la persistance du chômage.
Face aux critiques récentes portées notamment par Guy Marius Sagna, le ton se durcit :
« Quand Guy Marius Sagna dénonce, on l’accuse d’avoir un agenda mais quand El Malick multiplie les écarts avec nos engagements de départ, comment devons-nous l’appeler ? » s’interroge-t-il. « Un patriote distrait ? Un frère mal conseillé ? Ou pire… Un homme qui glisse lentement du côté de ce que nous avons combattu ? »
« Le peuple vous regarde. La base vous observe »
Le message est clair : le peuple attend des actes, pas des symboles. Pour l’auteur, le président de l’Assemblée nationale a été placé là pour incarner le changement, et non reproduire les travers du passé. « Vous avez été nommé pour incarner le changement, la transparence, l’exemplarité. Pas pour reproduire, sous un autre costume, les vieux réflexes que nous avons tous vomis », rappelle-t-il.
Et d’avertir : « Si vous persistez sur cette voie, vous serez rappelé à l’ordre. Pas par l’opposition traditionnelle, non… Mais par nous, par ceux qui ont voté pour l’espoir, par ceux qui ont pleuré des martyrs »
Un appel à la fidélité aux engagements
En conclusion, Koccbarma Ndiaye exhorte El Malick Ndiaye à redresser la barre : « Il n’est pas trop tard. Redressez la barre. Restez fidèle à ce que nous sommes censés défendre : le peuple, la patrie et la vérité », écrit-il, en soulignant l’urgence de passer des mots aux actes. « Le Sénégal n’a plus le temps pour les errements individuels. Nous voulons du concret, des réformes, des actes. La rupture, c’est maintenant ou jamais », insiste-t-il dans une lettre au ton à la fois solennel et combatif.
Lettre ouverte au Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye.
De la part d’un Sénégalais éveillé, d’un patriote debout.
Monsieur le Président,
Peut-être que vous ne vous en rendez pas encore compte… Peut-être que le poids des habitudes anciennes vous colle encore à la peau… Mais laissez-moi vous rappeler une évidence que nul ne peut plus ignorer : Macky Sall n’est plus au pouvoir. C’est nous qui y sommes. C’est le peuple qui y est. Pastef est là. La rupture aussi.
Helas et voilà que, depuis quelques semaines, un malaise grandit. À peine l’affaire des véhicules de luxe digérée, vous nous servez un nouveau spectacle : "Assemblée nationale chez vous"... Un slogan qui sonne creux, qui fait grincer les dents, pendant que les Sénégalais, eux, attendent des actes forts, des sacrifices, des choix courageux.
Monsieur le Président, pendant que vous déroulez vos projets de communication, les projets des jeunes restent bloqués dans les tiroirs des banques, les financements promis se font attendre, les investissements publics stagnent. La pauvreté, elle, ne prend pas de pause. Le chômage non plus.
Quand Guy Marius Sagna dénonce, on l’accuse d’avoir un agenda mais quand El Malick multiplie les écarts avec nos engagements de départ, comment devons-nous l’appeler ? Un patriote distrait ? Un frère mal conseillé ? Ou pire… Un homme qui glisse lentement du côté de ce que nous avons combattu ?
Monsieur le Président, ne vous trompez pas d’époque. Les temps ont changé. Le peuple vous regarde. La base vous observe. Les sentinelles de la révolution ne dorment pas.
Vous avez été nommé pour incarner le changement, la transparence, l’exemplarité. Pas pour reproduire, sous un autre costume, les vieux réflexes que nous avons tous vomis.
Si vous persistez sur cette voie, vous serez rappelé à l’ordre. Pas par l’opposition traditionnelle, non… Mais par nous, par ceux qui ont voté pour l’espoir, par ceux qui ont marché sous les gaz lacrymogènes, par ceux qui ont pleuré des martyrs pour ce changement que vous semblez déjà oublier.
Monsieur le Président, il n’est pas trop tard. Redressez la barre. Restez fidèle à ce que nous sommes censés défendre : le peuple, la patrie et la vérité.
Le Sénégal n’a plus le temps pour les errements individuels. Nous voulons du concret, des réformes, des actes.
La rupture, c’est maintenant ou jamais.
Patriotiquement vôtre,
Un citoyen qui refuse de se taire.
Koccbarma Ndiaye
Ceedo 100% Djolof Djolof.
Pastef Italie.