L’un des fondateurs de la section de Pastef à Brescia, en Italie, Koccbarma Ndiaye, patriote radical et responsable des finances de la section, a livré une tribune incisive mêlant aspirations profondes et avertissements à la nouvelle équipe au pouvoir.
Pour Koccbarma Ndiaye, la véritable démocratie repose sur trois piliers essentiels : « un climat social apaisé, une économie performante et une justice équitable et rapide ». Le vote massif en faveur de Pastef ne saurait être interprété comme un simple rejet de l’ancien régime, mais bien comme « un mandat populaire clair et assumé » pour rendre justice aux victimes des années Macky Sall.
« Nous avons le devoir d’appliquer pleinement le programme pour lequel nous avons obtenu ce mandat populaire. Un programme qui repose sur trois principes fondamentaux : justice sociale, justice humaine, justice tout court », rappelle-t-il, insistant sur la nécessité de faire la lumière sur les crimes politiques, les détournements, les manipulations d’État et les discours de haine.
Pas de paix sans justice, pas de réconciliation sans vérité
Alors que certains appellent à la réconciliation nationale, le patriote de Brescia prévient : « La réconciliation que nous appelons tous de nos vœux passe nécessairement par des procès équitables et des condamnations exemplaires – jamais par la vengeance. » Le pardon, dit-il, ne peut être arraché à la mémoire blessée d’un peuple sans vérité ni responsabilité.
Un ministre en porte-à-faux avec l’esprit du projet
Mais ce plaidoyer pour la justice s’accompagne d’une critique virulente à l’encontre de certaines attitudes au sein du gouvernement. Le ministre Birame Souley Diop est directement mis en cause pour « incitation à la guerre des insultes », jugée incompatible avec l’éthique attendue d’un membre de la République. « Au Sénégal, les gouvernements perdent les élections à cause des comportements comme celui de Birame Souley Diop, non à cause du manque de réalisations », affirme Koccbarma Ndiaye, évoquant arrogance, népotisme et prédation comme les maux récurrents qui font chuter les régimes. Il appelle à un sursaut : « Dans un pays sérieux, il est obligé de demander des excuses à tous les Sénégalais ou de démissionner. »
Une diaspora qu’il faut écouter, pas décorer
La tribune s’achève sur une interpellation directe au président Bassirou Diomaye Faye. Le patriote de la diaspora italienne rejette l’idée d’une simple journée de commémoration en hommage aux expatriés. « La diaspora n’a pas besoin de décorations, elle a besoin d’un chemin de retour clair pour revenir, investir, transmettre. » À ses yeux, le véritable capital de cette communauté réside dans « l’expertise, la méthode, la rigueur, les réseaux », et non dans les seuls transferts d’argent souvent célébrés.
Koccbarma Ndiaye dit porter dans le cœur les morts, les blessés, les exilés et tous ceux qui, comme lui, ont sacrifié leur stabilité personnelle pour porter la voix du projet dans la diaspora. Son propos est clair : « On ne construit pas un pays avec des cérémonies. On le construit avec des décisions qui ouvrent la voie. »
Pour Koccbarma Ndiaye, la véritable démocratie repose sur trois piliers essentiels : « un climat social apaisé, une économie performante et une justice équitable et rapide ». Le vote massif en faveur de Pastef ne saurait être interprété comme un simple rejet de l’ancien régime, mais bien comme « un mandat populaire clair et assumé » pour rendre justice aux victimes des années Macky Sall.
« Nous avons le devoir d’appliquer pleinement le programme pour lequel nous avons obtenu ce mandat populaire. Un programme qui repose sur trois principes fondamentaux : justice sociale, justice humaine, justice tout court », rappelle-t-il, insistant sur la nécessité de faire la lumière sur les crimes politiques, les détournements, les manipulations d’État et les discours de haine.
Pas de paix sans justice, pas de réconciliation sans vérité
Alors que certains appellent à la réconciliation nationale, le patriote de Brescia prévient : « La réconciliation que nous appelons tous de nos vœux passe nécessairement par des procès équitables et des condamnations exemplaires – jamais par la vengeance. » Le pardon, dit-il, ne peut être arraché à la mémoire blessée d’un peuple sans vérité ni responsabilité.
Un ministre en porte-à-faux avec l’esprit du projet
Mais ce plaidoyer pour la justice s’accompagne d’une critique virulente à l’encontre de certaines attitudes au sein du gouvernement. Le ministre Birame Souley Diop est directement mis en cause pour « incitation à la guerre des insultes », jugée incompatible avec l’éthique attendue d’un membre de la République. « Au Sénégal, les gouvernements perdent les élections à cause des comportements comme celui de Birame Souley Diop, non à cause du manque de réalisations », affirme Koccbarma Ndiaye, évoquant arrogance, népotisme et prédation comme les maux récurrents qui font chuter les régimes. Il appelle à un sursaut : « Dans un pays sérieux, il est obligé de demander des excuses à tous les Sénégalais ou de démissionner. »
Une diaspora qu’il faut écouter, pas décorer
La tribune s’achève sur une interpellation directe au président Bassirou Diomaye Faye. Le patriote de la diaspora italienne rejette l’idée d’une simple journée de commémoration en hommage aux expatriés. « La diaspora n’a pas besoin de décorations, elle a besoin d’un chemin de retour clair pour revenir, investir, transmettre. » À ses yeux, le véritable capital de cette communauté réside dans « l’expertise, la méthode, la rigueur, les réseaux », et non dans les seuls transferts d’argent souvent célébrés.
Koccbarma Ndiaye dit porter dans le cœur les morts, les blessés, les exilés et tous ceux qui, comme lui, ont sacrifié leur stabilité personnelle pour porter la voix du projet dans la diaspora. Son propos est clair : « On ne construit pas un pays avec des cérémonies. On le construit avec des décisions qui ouvrent la voie. »

