Les grossesses sont bien une réalité en milieu scolaire. Un phénomène lié, pour la plupart du temps, à l’environnement socioculturel, la pauvreté, mais aussi l’envie de découvrir le sexe. Même si dans cette tragédie, les enseignants sont pointés du doigt comme auteurs de ces grossesses.
Rien que pour l’année 2016, le rapport du Groupe pour l'Étude et l'Enseignement de la Population (Geep) fait état de 1162 cas de grossesses chez les adolescentes âgées de 13 à 19 ans en milieu scolaire. Un chiffre qui a connu une baisse, puisse qu’il était de 1971 cas de grossesses en 2014. Par contre, à l’inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Bignona 2, le rapport révèle que les cas de grossesses ont connu une hausse. Selon le rapport du genre, 88 cas de grossesses ont, en effet, été recensés en 2016 alors qu’en 2013/2014, le nombre de cas de grossesse recensés est 49. Dans la commune de Ouonck presque toutes les filles en état de grossesse, sont engrossées par des enseignants qui viennent des régions du Nord ou du centre du pays. en 2 ans plus de 17 cas notés. Un phénomène lié, pour la plupart du temps, à l’environnement socioculturel, la pauvreté... Souvent les enseignants qui servent en milieu rural, profitent de ces situations pour faire des avances à ces jeunes filles.
A Tambacounda et à Matam, la hausse des cas de grossesses est liée à la forte prévalence des mariages précoces en rapport avec la migration internationale. Par exemple, à Matam, 54, 41% des cas de grossesses concernent des filles mariées à des émigrés. De plus, c’est dans la région de Matam que l’on a constaté le plus fort pourcentage d’adolescentes mariées mères, 81%, suivi de Kaffrine 69,5%, de Saint Louis 68,8%, Diourbel 64,6%, Louga 64,4%.
Khalil DIEME Avec Sud Quotidien
Rien que pour l’année 2016, le rapport du Groupe pour l'Étude et l'Enseignement de la Population (Geep) fait état de 1162 cas de grossesses chez les adolescentes âgées de 13 à 19 ans en milieu scolaire. Un chiffre qui a connu une baisse, puisse qu’il était de 1971 cas de grossesses en 2014. Par contre, à l’inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Bignona 2, le rapport révèle que les cas de grossesses ont connu une hausse. Selon le rapport du genre, 88 cas de grossesses ont, en effet, été recensés en 2016 alors qu’en 2013/2014, le nombre de cas de grossesse recensés est 49. Dans la commune de Ouonck presque toutes les filles en état de grossesse, sont engrossées par des enseignants qui viennent des régions du Nord ou du centre du pays. en 2 ans plus de 17 cas notés. Un phénomène lié, pour la plupart du temps, à l’environnement socioculturel, la pauvreté... Souvent les enseignants qui servent en milieu rural, profitent de ces situations pour faire des avances à ces jeunes filles.
A Tambacounda et à Matam, la hausse des cas de grossesses est liée à la forte prévalence des mariages précoces en rapport avec la migration internationale. Par exemple, à Matam, 54, 41% des cas de grossesses concernent des filles mariées à des émigrés. De plus, c’est dans la région de Matam que l’on a constaté le plus fort pourcentage d’adolescentes mariées mères, 81%, suivi de Kaffrine 69,5%, de Saint Louis 68,8%, Diourbel 64,6%, Louga 64,4%.
Khalil DIEME Avec Sud Quotidien