À la veille d’une décision cruciale de notation par S&P Global, le ministère des Finances du Sénégal a assuré aux investisseurs qu’il continuerait de rembourser ses dettes et de dialoguer avec le FMI. Cette communication intervient alors que le pays traverse une situation financière fragile : des dettes non déclarées, révélées en 2024, ont atteint plus de 11 milliards de dollars, poussant le ratio dette/PIB au-delà de 130 % et entraînant la suspension du programme de prêts du FMI.
Dans sa note, le ministère affirme être « résolument engagé » dans les discussions avec le Fonds et indique que le Sénégal suit « de manière satisfaisante » son plan de financement pour 2026. Le gouvernement dit poursuivre ses efforts pour augmenter les recettes, maîtriser les dépenses et respecter les objectifs budgétaires de 2025.
Cependant, le FMI considère que les prévisions de croissance des recettes reposent sur un « rendement fiscal très élevé », jugé risqué. Les négociations entre Dakar et le Fonds pour une dérogation liée à la déclaration erronée de la dette avancent lentement, et la mission du FMI début novembre s’est achevée sans accord. Le Premier ministre Ousmane Sonko a affirmé récemment que le Fonds souhaite une restructuration de la dette, position qu’il refuse.
Ces difficultés ravivent les inquiétudes concernant la solvabilité des États africains, dans un contexte où d’autres pays de la région (Mozambique, Gabon) font face à des tensions financières. Le Sénégal indique par ailleurs être conseillé par la société Global Sovereign Advisory.
Les obligations internationales sénégalaises ont atteint des niveaux historiquement bas cette semaine, même si un léger rebond a été observé vendredi. Les marchés restent nerveux, notamment en raison des tensions politiques internes rapportées entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, ce qui pourrait affaiblir la position du pays dans ses négociations avec les institutions internationales.
Dans sa note, le ministère affirme être « résolument engagé » dans les discussions avec le Fonds et indique que le Sénégal suit « de manière satisfaisante » son plan de financement pour 2026. Le gouvernement dit poursuivre ses efforts pour augmenter les recettes, maîtriser les dépenses et respecter les objectifs budgétaires de 2025.
Cependant, le FMI considère que les prévisions de croissance des recettes reposent sur un « rendement fiscal très élevé », jugé risqué. Les négociations entre Dakar et le Fonds pour une dérogation liée à la déclaration erronée de la dette avancent lentement, et la mission du FMI début novembre s’est achevée sans accord. Le Premier ministre Ousmane Sonko a affirmé récemment que le Fonds souhaite une restructuration de la dette, position qu’il refuse.
Ces difficultés ravivent les inquiétudes concernant la solvabilité des États africains, dans un contexte où d’autres pays de la région (Mozambique, Gabon) font face à des tensions financières. Le Sénégal indique par ailleurs être conseillé par la société Global Sovereign Advisory.
Les obligations internationales sénégalaises ont atteint des niveaux historiquement bas cette semaine, même si un léger rebond a été observé vendredi. Les marchés restent nerveux, notamment en raison des tensions politiques internes rapportées entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, ce qui pourrait affaiblir la position du pays dans ses négociations avec les institutions internationales.