« Le Sénégal de demain commence aujourd’hui » : le MONJER-France appelle à l’action

Lundi 7 Juillet 2025

Le Mouvement des Jeunes de la République des Valeurs (MONJER), section France, a officiellement lancé ses activités lors d’une cérémonie organisée à Bobigny, en région parisienne. L’événement, marqué par une forte mobilisation, a réuni une cinquantaine de responsables de zones venus de Paris, de la banlieue et d’autres villes de l’Hexagone. Il s’est voulu bien plus qu’un simple rassemblement militant : un espace d’échange stratégique autour de la situation du Sénégal et des défis qui interpellent sa jeunesse.

Dans son communiqué, le bureau politique du MONJER-France souligne que « ce n’était pas un simple rassemblement militant mais une rencontre d'échanges autour des enjeux stratégiques pour sauver le Sénégal face à ses nombreuses crises ».


La soirée a débuté par l’accueil des participants, avant le mot d’ouverture d’Aminata Touré, modératrice de l’événement, qui a salué l’engagement des jeunes militants présents. « Il ne s’agit plus de suivre, il s’agit d’agir. Il ne s’agit plus de commenter, il s’agit de construire », a-t-elle lancé, dans une déclaration reprise par le communiqué.


Le point d’orgue de la soirée a été la projection du documentaire Une vie de sacrifice, consacré au parcours politique du président du parti République des Valeurs, Thierno Alassane Sall. Le film a retracé les moments marquants de son engagement, notamment son refus de signer des contrats pétroliers avec le groupe Total, incarné par son PDG Patrice Pouyanné. Une séquence saluée comme un exemple de courage et d’intégrité. « Ce documentaire est une leçon d’honnêteté, d’intelligence politique et de patriotisme », a confié un participant cité dans le communiqué.

Les bases idéologiques du MONJER
Prenant la parole, Aly Bathily, coordinateur du MONJER, a précisé les fondements du mouvement, articulés autour de « la justice sociale, la transparence, la souveraineté économique et la rupture avec les pratiques politiques anciennes ». Dans la même veine, Tidiane Sall a affirmé que « le MONJER est un mouvement de conscience, de courage et d’intégrité, né pour remettre les principes au centre de l’action politique ».

Pour sa part, Ibrahima Ndiaye, coordonnateur du MONJER-France, a détaillé la feuille de route de la section. Il a mis en avant une stratégie axée sur l’innovation, la structuration locale et la mobilisation de la jeunesse sénégalaise de la diaspora. « Nous ne sommes pas un club de discussion. Nous sommes des bâtisseurs. Nous venons avec des idées, un plan, et une énergie nouvelle », a-t-il affirmé.


La rencontre s’est poursuivie par un débat franc entre les jeunes participants et les responsables du mouvement. Plusieurs thématiques ont été abordées, notamment :
le manque de lisibilité des orientations économiques du nouveau régime ; l’endettement croissant du pays ; la frustration de la jeunesse face aux promesses non tenues; les dérives autoritaires dénoncées comme signes de rupture avortée et l’incapacité du pouvoir à incarner un réel changement et à apaiser le climat national.
Le MONJER-France souligne que ces échanges ont mis en lumière une jeunesse consciente, déterminée et prête à prendre ses responsabilités.

Un appel fort : « Rejoignez le MONJER »
En clôture, un appel vibrant a été lancé à l’ensemble de la jeunesse sénégalaise, en France comme au Sénégal : « Nous sommes la génération de la dernière chance. Si nous ne faisons rien, nous léguerons à nos enfants un pays abîmé. Rejoignez le MONJER. Le Sénégal de demain commence aujourd’hui ».

Le rapporteur de l’événement qualifie cette journée d’« inédite dans l’histoire politique de la diaspora sénégalaise ». « Jamais un mouvement politique de jeunes sénégalais en France n’avait posé des fondations aussi solides, aussi lucides et aussi audacieuses », mentionne le communiqué. Il conclut : « Le MONJER-France n’est pas un simple relais : c’est une force motrice, un laboratoire d’idées, un levier d’action et de mobilisation pour une diaspora actrice du changement. La jeunesse sénégalaise n’a peut-être jamais été aussi déterminée à faire l’Histoire, plutôt que de la subir ».

 
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