Hier Lundi, la cérémonie très sobre s’est déroulée en l’absence de Salif Sadio, le chef du MFDC. Les sept militaires sont apparus en bonne santé, sains et saufs. Ils sont arrivés les mains libres, entourés de rebelles. Mais le représentant du Chef militaire du MFDC a profité de cette occasion pour envoyer message à leurs détracteurs qui théorise une solution militaire en Casamance.
"Nous voulons faire comprendre à l'opinion international que nous sommes des bandits, des trafiquants ni des terroristes. La preuve tous les soldats Sénégalais qui ont été arrêtés, ont été toujours bien traités dans nos cantonnements. Nous sommes des personnes responsables qui luttent pour la liberté(...) Et nous voulons faire comprendre à l'Etat Gambien que nous ne sommes pas ses ennemis "a t-il faire savoir au cours de la cérémonie de libération.
. Aux côtés du représentant de la Cédéao, figurent deux membres du CICR, ainsi qu’un responsable de la communauté Sant’Egidio, communauté qui a fait office de médiateur pour favoriser cette libération.
Les discours ont été précédés d'un épisode plutôt administratif : sans un mot, chaque militaire a signé un papier attestant de sa remise en liberté. Document contresigné par le Nigérian Claude Kondor, qui représente la Cédéao. Il a remercié chaudement le MFDC pour son geste : « Nous avons vu des guerres dans d’autres pays, mais des gestes comme ça, c’est du jamais vu. Au nom de la Cédéao, je veux vous remercier pour ce geste qui est en accord avec les lois humanitaires internationales. » REGARDEZ
"Nous voulons faire comprendre à l'opinion international que nous sommes des bandits, des trafiquants ni des terroristes. La preuve tous les soldats Sénégalais qui ont été arrêtés, ont été toujours bien traités dans nos cantonnements. Nous sommes des personnes responsables qui luttent pour la liberté(...) Et nous voulons faire comprendre à l'Etat Gambien que nous ne sommes pas ses ennemis "a t-il faire savoir au cours de la cérémonie de libération.
. Aux côtés du représentant de la Cédéao, figurent deux membres du CICR, ainsi qu’un responsable de la communauté Sant’Egidio, communauté qui a fait office de médiateur pour favoriser cette libération.
Les discours ont été précédés d'un épisode plutôt administratif : sans un mot, chaque militaire a signé un papier attestant de sa remise en liberté. Document contresigné par le Nigérian Claude Kondor, qui représente la Cédéao. Il a remercié chaudement le MFDC pour son geste : « Nous avons vu des guerres dans d’autres pays, mais des gestes comme ça, c’est du jamais vu. Au nom de la Cédéao, je veux vous remercier pour ce geste qui est en accord avec les lois humanitaires internationales. » REGARDEZ