Née en Guinée-Bissau et élevée à Ziguinchor, Aïssatou Diatta, que tout le monde appelait affectueusement Satou, a tracé un parcours singulier entre musique, entrepreneuriat et vie familiale. Aujourd’hui connue sous le nom de Lady Sat, elle incarne une artiste à la croisée des chemins, entre héritage rap et affirmation d’une identité plurielle.
Très tôt confiée à sa cousine Yacine Cissé, qu’elle considère comme une véritable mère, Satou grandit dans un univers fait de résilience et d’amour protecteur. Son premier père artistique sera Elbachir Diambadon, chanteur de Ziguinchor, qui lui offre sa toute première scène. Une révélation pour l’enfant qui deviendra Lady Sat.
Les premiers pas dans le rap
En 2005, Satou se lance pleinement dans le rap. D’abord en solo, puis en duo avec son amie Dikha (Khady Badji). Lorsque celle-ci arrête, Satou poursuit l’aventure et intègre le groupe Hat-Brain, où elle est la seule femme aux côtés de deux rappeurs. Une expérience qui forge son caractère dans un univers souvent masculin.
Son passage par le studio Hip2Hap à Dakar sera déterminant : entourée d’artistes comme All, Kash Mimi, Dèg, Dadjie ou Aziz, elle affine son écriture, passe d’un style jugé trop « hardcore » à une plume plus mature et personnelle.
Un rap de contestation et de lucidité
Si son style a évolué, Lady Sat n’a jamais renoncé à l’essence du rap : dire les choses telles qu’elles sont. Son écriture ne se limite pas à la célébration ou aux louanges ; elle s’attaque de front aux maux de la société, qu’il s’agisse des injustices, des inégalités ou des dérives du quotidien. Ses textes, souvent puissants et sans détour, portent une voix critique qui interpelle autant qu’elle inspire. À travers ses punchlines, Lady Sat place le débat public au cœur de sa musique, confirmant le rôle du rap comme espace de contestation et de conscience sociale.
Très tôt confiée à sa cousine Yacine Cissé, qu’elle considère comme une véritable mère, Satou grandit dans un univers fait de résilience et d’amour protecteur. Son premier père artistique sera Elbachir Diambadon, chanteur de Ziguinchor, qui lui offre sa toute première scène. Une révélation pour l’enfant qui deviendra Lady Sat.
Les premiers pas dans le rap
En 2005, Satou se lance pleinement dans le rap. D’abord en solo, puis en duo avec son amie Dikha (Khady Badji). Lorsque celle-ci arrête, Satou poursuit l’aventure et intègre le groupe Hat-Brain, où elle est la seule femme aux côtés de deux rappeurs. Une expérience qui forge son caractère dans un univers souvent masculin.
Son passage par le studio Hip2Hap à Dakar sera déterminant : entourée d’artistes comme All, Kash Mimi, Dèg, Dadjie ou Aziz, elle affine son écriture, passe d’un style jugé trop « hardcore » à une plume plus mature et personnelle.
Un rap de contestation et de lucidité
Si son style a évolué, Lady Sat n’a jamais renoncé à l’essence du rap : dire les choses telles qu’elles sont. Son écriture ne se limite pas à la célébration ou aux louanges ; elle s’attaque de front aux maux de la société, qu’il s’agisse des injustices, des inégalités ou des dérives du quotidien. Ses textes, souvent puissants et sans détour, portent une voix critique qui interpelle autant qu’elle inspire. À travers ses punchlines, Lady Sat place le débat public au cœur de sa musique, confirmant le rôle du rap comme espace de contestation et de conscience sociale.
Entre études, travail et passion
Après avoir décroché son BFEM en 2010, Satou se forme en cuisine et effectue un stage dans un grand restaurant de Saly. Mais la musique reste présente. Son installation à Dakar chez sa tante Gnima Cissé lui ouvre une nouvelle porte : celle de Ndogo D (Daradji Family). Ce dernier, séduit par son talent en freestyle, l’intègre à la Boîte Sacrée, où elle passe près de cinq ans à se perfectionner. Ndogo D devient un mentor, presque un père spirituel.
C’est aussi durant cette période qu’elle rencontre la chanteuse Fily To Flay. Ensemble, elles montent le groupe Melody, multipliant concerts et collaborations. Peu à peu, son identité se fixe : Lady Sat devient son blaze officiel, offert par ses pairs.
Avant même de la connaître, son futur mari la remarque dans une vidéo de concours de rap filmée par Noface. L’intuition ne trompe pas : quelques mois après leur rencontre au studio B4L Records, ils se marient. Mais son père, puis son époux, inquiets des dangers du milieu du rap, lui demandent de marquer une pause.
Lady Sat se réinvente alors : emplois dans la restauration, activités commerciales, puis création de sa propre entreprise Chay Business dans la pâtisserie et la restauration rapide. Elle développe également sa marque de poulet pané, Chay’Crispy, preuve de son sens entrepreneurial.
Le retour d’une voix
Aujourd’hui, Lady Sat reprend le micro avec une nouvelle maturité. Femme, épouse, mère et entrepreneure, elle refuse de choisir entre ses identités. Son rap n’est plus seulement un exutoire, mais une voix d’inspiration. Témoignage de résilience et de créativité, son retour illustre le chemin d’une artiste complète, déterminée à porter haut la voix des femmes et de la jeunesse.
Après avoir décroché son BFEM en 2010, Satou se forme en cuisine et effectue un stage dans un grand restaurant de Saly. Mais la musique reste présente. Son installation à Dakar chez sa tante Gnima Cissé lui ouvre une nouvelle porte : celle de Ndogo D (Daradji Family). Ce dernier, séduit par son talent en freestyle, l’intègre à la Boîte Sacrée, où elle passe près de cinq ans à se perfectionner. Ndogo D devient un mentor, presque un père spirituel.
C’est aussi durant cette période qu’elle rencontre la chanteuse Fily To Flay. Ensemble, elles montent le groupe Melody, multipliant concerts et collaborations. Peu à peu, son identité se fixe : Lady Sat devient son blaze officiel, offert par ses pairs.
Avant même de la connaître, son futur mari la remarque dans une vidéo de concours de rap filmée par Noface. L’intuition ne trompe pas : quelques mois après leur rencontre au studio B4L Records, ils se marient. Mais son père, puis son époux, inquiets des dangers du milieu du rap, lui demandent de marquer une pause.
Lady Sat se réinvente alors : emplois dans la restauration, activités commerciales, puis création de sa propre entreprise Chay Business dans la pâtisserie et la restauration rapide. Elle développe également sa marque de poulet pané, Chay’Crispy, preuve de son sens entrepreneurial.
Le retour d’une voix
Aujourd’hui, Lady Sat reprend le micro avec une nouvelle maturité. Femme, épouse, mère et entrepreneure, elle refuse de choisir entre ses identités. Son rap n’est plus seulement un exutoire, mais une voix d’inspiration. Témoignage de résilience et de créativité, son retour illustre le chemin d’une artiste complète, déterminée à porter haut la voix des femmes et de la jeunesse.

