L’abstention des Etats-Unis est historique. Dans le passé, Washington a toujours soutenu Israël en opposant son veto à toute résolution du Conseil de sécurité hostile à l’Etat hébreu. La dernière fois que les Etats-Unis ont refusé de voter une résolution de l'ONU remonte à 2009, lors d'un appel à un cessez-le feu à Gaza. En 2011, lors d’une résolution identique à celle qui vient d'être adoptée par le Conseil de sécurité, condamnant la colonisation des Territoires palestiniens, les Etats-Unis avaient bloqué son adoption en utilisant le droit de veto. Mais, depuis, les relations entre Barack Obama et Benyamin Netanyahu se sont sérieusement détériorées, même si les Etats-Unis n’ont jamais réduit leur assistance militaire à Israël.
Le président Barack Obama n’a jamais caché sa désapprobation à l’égard des colonies de peuplement qui ont constitué un obstacle majeur à ses efforts pour parvenir à un accord pouvant conduire à la solution des deux Etats.
En laissant adopter la résolution d’aujourd’hui, il envoie un dernier message à Netanyahu pour condamner cette politique, indique notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet. A la veille de quitter le pouvoir, le président américain a également voulu laisser une dernière signature sur ce dossier très sensible.
C’est aussi une façon de compliquer un peu plus la tâche de son successeur Donald Trump. Celui-ci a clairement indiqué sa sympathie pour la droite israélienne. Il y a une semaine, il a nommé David Friedman comme futur ambassadeur américain en Israël, un fervent partisan de la colonisation et qui veut transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce déménagement était une promesse de campagne de Donald Trump.
Israël ne respectera pas la décision de l'ONU
Donald Trump a pesé de tout son poids sur l’administration Obama pour qu’elle s’oppose à la résolution égyptienne. Il s’était entretenu avec le président Abdel Fatah al-Sissi, qui jeudi 22 décembre, avait demandé le report du vote.
Dans un tweet, le président élu a déjà prévenu l’ONU qu’après le 20 janvier, jour de la passation de pouvoirs entre Obama et Trump, les choses allaient changer.
Le président Barack Obama n’a jamais caché sa désapprobation à l’égard des colonies de peuplement qui ont constitué un obstacle majeur à ses efforts pour parvenir à un accord pouvant conduire à la solution des deux Etats.
En laissant adopter la résolution d’aujourd’hui, il envoie un dernier message à Netanyahu pour condamner cette politique, indique notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet. A la veille de quitter le pouvoir, le président américain a également voulu laisser une dernière signature sur ce dossier très sensible.
C’est aussi une façon de compliquer un peu plus la tâche de son successeur Donald Trump. Celui-ci a clairement indiqué sa sympathie pour la droite israélienne. Il y a une semaine, il a nommé David Friedman comme futur ambassadeur américain en Israël, un fervent partisan de la colonisation et qui veut transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce déménagement était une promesse de campagne de Donald Trump.
Israël ne respectera pas la décision de l'ONU
Donald Trump a pesé de tout son poids sur l’administration Obama pour qu’elle s’oppose à la résolution égyptienne. Il s’était entretenu avec le président Abdel Fatah al-Sissi, qui jeudi 22 décembre, avait demandé le report du vote.
Dans un tweet, le président élu a déjà prévenu l’ONU qu’après le 20 janvier, jour de la passation de pouvoirs entre Obama et Trump, les choses allaient changer.