Dans une longue déclaration transmise à la presse, Koccbarma Ndiaye, membre actif du Pastef Italie, exprime une profonde inquiétude quant à la direction actuelle prise par le parti et par les autorités issues de ses rangs. Il accuse certains responsables d’avoir renié les principes fondamentaux du mouvement et d’avoir marginalisé les militants historiques, notamment ceux de la diaspora.
Dès l’entame, le militant rappelle le prix payé par les partisans du Pastef depuis la création du mouvement : « Depuis 10 ans nous avons enduré pour changement radical au Sénégal à la tête de l’État sénégalais », affirme-t-il, estimant que les sacrifices consentis ne sont pas honorés par la gouvernance actuelle.
Selon lui, les militants les plus engagés ont été mis à l’écart au profit de profils autrefois hostiles au Pastef : « Les gens qui nous insultaient hier ont été promus en reléguant au second plan nos élites », accuse-t-il. Il rappelle que certains de ces responsables avaient été « virés par Macky Sall » pour inefficacité, avant d’être « récupérés » par l’entourage du pouvoir actuel.
Une diaspora « trahie et marginalisée »
Koccbarma Ndiaye estime que la diaspora, pourtant moteur essentiel de l’ascension du Pastef, est aujourd’hui négligée : « La diaspora qui a contribué à l’ascension de Pastef… regardez les entourages de Sonko et Diomaye, ils se sont partagés des Kulunas et vous ne voulez pas que l’on parle de ce manque de respect ? »
Il considère que l’intégration d’individus « habitués des deals et des scandales » constitue la racine du malaise : « Cette situation actuelle est due aux recrutements de gens qui nous insultaient hier parce que ce sont des gens habitués aux deals et autres scandales », dit-il, ajoutant que « seuls les révolutionnaires peuvent défendre la cause de la révolution ».
Sonko, Diomaye et les alliances controversées
Le militant rejette fermement tout discours accusant le président Diomaye Faye d’avoir trahi la base : « Je ne veux pas entendre que Diomaye a trahi », tranche-t-il.
Selon lui, les décisions contestées trouvent leur origine dans des choix politiques partagés : « Ousmane Sonko et Diomaye, ce n’est pas eux qui ont validé l’entrée d’Abdourahmane Diouf dans le gouvernement via leur signature ? »
Il accuse également les deux hautes autorités d’avoir promu des responsables dont le passé était déjà connu : « Aminata Touré a été épinglée par un rapport… elle a été promue à un poste juteux », fustige-t-il, rappelant que même le PDS avait mis en avant ces accusations. Concernant Mame Diarra Fam, il déplore une « trahison » : « Elle nous a accusés d’avoir brûlé sa maison en nous traitant de tous les noms d’oiseaux ».
Un appel à une purge interne
Pour Koccbarma Ndiaye, l’origine des crises successives est claire : « Un pays ou un parti, quand tu le gères, il faut échanger avec la base. Le Sénégal n’est pas un pays communiste. Ce qui manque dans le Pastef, ce sont des débats et des coordinations », insiste-t-il.
Il évoque également les erreurs passées, notamment la création de la coalition Yewwi Askan Wi : « On a privilégié nos alliés sans base… et tout le monde connaît la suite et l’histoire nous a donné raison ». Une attaque contre la « coalition majoritaire guidée par des produits du système » Le militant condamne ce qu’il considère comme une dérive: « Ce qui nous manque actuellement dans notre régime, c’est la méritocratie », soutient-il.
Il dit refuser catégoriquement que la majorité gouvernementale soit dirigée par des personnalités issues des anciens régimes : « Je n’accepterai jamais une coalition majoritaire de Pastef guidée par des complices de la situation critique de mon pays, Aïda Mbodj et Mimi Touré », déclare-t-il, les qualifiant de « produits du système ».
Pour lui, la responsabilité incombe directement aux deux dirigeants du pays :
« Sonko et Diomaye sont les véritables responsables car ils ont coopté des gens des systèmes que nous avons combattus au prix de nos vies ». Koccbarma Ndiaye appelle à une restructuration radicale : « Pour redresser la barre, il faut virer tous les gens qui ont une fois travaillé dans les anciens systèmes (PS, PDS, APR) », martèle-t-il, estimant que « le Pastef est minoritaire dans son propre régime ».
Dès l’entame, le militant rappelle le prix payé par les partisans du Pastef depuis la création du mouvement : « Depuis 10 ans nous avons enduré pour changement radical au Sénégal à la tête de l’État sénégalais », affirme-t-il, estimant que les sacrifices consentis ne sont pas honorés par la gouvernance actuelle.
Selon lui, les militants les plus engagés ont été mis à l’écart au profit de profils autrefois hostiles au Pastef : « Les gens qui nous insultaient hier ont été promus en reléguant au second plan nos élites », accuse-t-il. Il rappelle que certains de ces responsables avaient été « virés par Macky Sall » pour inefficacité, avant d’être « récupérés » par l’entourage du pouvoir actuel.
Une diaspora « trahie et marginalisée »
Koccbarma Ndiaye estime que la diaspora, pourtant moteur essentiel de l’ascension du Pastef, est aujourd’hui négligée : « La diaspora qui a contribué à l’ascension de Pastef… regardez les entourages de Sonko et Diomaye, ils se sont partagés des Kulunas et vous ne voulez pas que l’on parle de ce manque de respect ? »
Il considère que l’intégration d’individus « habitués des deals et des scandales » constitue la racine du malaise : « Cette situation actuelle est due aux recrutements de gens qui nous insultaient hier parce que ce sont des gens habitués aux deals et autres scandales », dit-il, ajoutant que « seuls les révolutionnaires peuvent défendre la cause de la révolution ».
Sonko, Diomaye et les alliances controversées
Le militant rejette fermement tout discours accusant le président Diomaye Faye d’avoir trahi la base : « Je ne veux pas entendre que Diomaye a trahi », tranche-t-il.
Selon lui, les décisions contestées trouvent leur origine dans des choix politiques partagés : « Ousmane Sonko et Diomaye, ce n’est pas eux qui ont validé l’entrée d’Abdourahmane Diouf dans le gouvernement via leur signature ? »
Il accuse également les deux hautes autorités d’avoir promu des responsables dont le passé était déjà connu : « Aminata Touré a été épinglée par un rapport… elle a été promue à un poste juteux », fustige-t-il, rappelant que même le PDS avait mis en avant ces accusations. Concernant Mame Diarra Fam, il déplore une « trahison » : « Elle nous a accusés d’avoir brûlé sa maison en nous traitant de tous les noms d’oiseaux ».
Un appel à une purge interne
Pour Koccbarma Ndiaye, l’origine des crises successives est claire : « Un pays ou un parti, quand tu le gères, il faut échanger avec la base. Le Sénégal n’est pas un pays communiste. Ce qui manque dans le Pastef, ce sont des débats et des coordinations », insiste-t-il.
Il évoque également les erreurs passées, notamment la création de la coalition Yewwi Askan Wi : « On a privilégié nos alliés sans base… et tout le monde connaît la suite et l’histoire nous a donné raison ». Une attaque contre la « coalition majoritaire guidée par des produits du système » Le militant condamne ce qu’il considère comme une dérive: « Ce qui nous manque actuellement dans notre régime, c’est la méritocratie », soutient-il.
Il dit refuser catégoriquement que la majorité gouvernementale soit dirigée par des personnalités issues des anciens régimes : « Je n’accepterai jamais une coalition majoritaire de Pastef guidée par des complices de la situation critique de mon pays, Aïda Mbodj et Mimi Touré », déclare-t-il, les qualifiant de « produits du système ».
Pour lui, la responsabilité incombe directement aux deux dirigeants du pays :
« Sonko et Diomaye sont les véritables responsables car ils ont coopté des gens des systèmes que nous avons combattus au prix de nos vies ». Koccbarma Ndiaye appelle à une restructuration radicale : « Pour redresser la barre, il faut virer tous les gens qui ont une fois travaillé dans les anciens systèmes (PS, PDS, APR) », martèle-t-il, estimant que « le Pastef est minoritaire dans son propre régime ».