Six ans après le décès du guide religieux Cheikh Béthio Thioune, les tensions autour du partage de son héritage refont surface. Serigne Saliou Ndiouroul Thioune, l’un de ses fils, a décidé de sortir de son silence. Dans un entretien accordé à L’Observateur, il dénonce une injustice persistante dans la répartition des biens du défunt guide et donne un ultimatum d’une semaine avant de saisir la justice.
« Je donne un ultimatum d’ici lundi prochain pour saisir la justice », a-t-il déclaré, visiblement déterminé à obtenir réparation. Installé dans un local exigu à la Cité Mixta, utilisé comme garage par son épouse, Serigne Saliou Ndiouroul dit vivre dans des conditions précaires. À 43 ans, il dit n’avoir reçu qu’« une voiture, deux parcelles à Touba et quatre millions de FCFA », tout en affirmant être persuadé que son père, qui dirigeait un vaste mouvement religieux, était bien plus riche. « Notre père est mort voilà six ans. Certains de ses enfants, dont moi, vivent des situations compliquées », confie-t-il.
Une gestion opaque de l’héritage ?
Selon lui, aucun effort sérieux n’a été fait pour évaluer l’ensemble de la fortune du guide spirituel ni pour organiser une réunion entre les héritiers. Il affirme que le partage s’est fait de manière informelle, sans transparence, et que plusieurs enfants biologiques du cheikh sont laissés pour compte. « Les héritiers ne se sont jamais mis autour d’une table pour l’évaluation de la fortune du défunt Cheikh », déplore-t-il.
Il pointe également du doigt un manque d’unité et d’implication de la part de l’actuel khalife de Cheikh Béthio, Serigne Saliou Thioune Ndiguel, qu’il accuse de n’avoir jamais convoqué les enfants pour aborder la question de la succession. Malgré des tentatives de dialogue avec ses frères et les épouses du défunt marabout, il dit n’avoir reçu aucune réponse.
Serigne Saliou Ndiouroul dit avoir été patient jusque-là, sur les conseils de son avocat, mais se dit désormais prêt à franchir le pas judiciaire. Il affirme vouloir alerter les autorités religieuses et empêcher la vente de certaines parcelles à Touba tant que la succession n’est pas clarifiée.
« Je mets en garde ceux qui seraient tentés de vendre des parcelles à Mbacké, je les ai à l’œil », avertit-il. En lançant cet ultimatum, il espère provoquer une réaction au sein de la grande famille de Cheikh Béthio. Il appelle à un partage juste et équitable de l’héritage, dans le respect des principes de justice islamique et des règles familiales.
« Je donne un ultimatum d’ici lundi prochain pour saisir la justice », a-t-il déclaré, visiblement déterminé à obtenir réparation. Installé dans un local exigu à la Cité Mixta, utilisé comme garage par son épouse, Serigne Saliou Ndiouroul dit vivre dans des conditions précaires. À 43 ans, il dit n’avoir reçu qu’« une voiture, deux parcelles à Touba et quatre millions de FCFA », tout en affirmant être persuadé que son père, qui dirigeait un vaste mouvement religieux, était bien plus riche. « Notre père est mort voilà six ans. Certains de ses enfants, dont moi, vivent des situations compliquées », confie-t-il.
Une gestion opaque de l’héritage ?
Selon lui, aucun effort sérieux n’a été fait pour évaluer l’ensemble de la fortune du guide spirituel ni pour organiser une réunion entre les héritiers. Il affirme que le partage s’est fait de manière informelle, sans transparence, et que plusieurs enfants biologiques du cheikh sont laissés pour compte. « Les héritiers ne se sont jamais mis autour d’une table pour l’évaluation de la fortune du défunt Cheikh », déplore-t-il.
Il pointe également du doigt un manque d’unité et d’implication de la part de l’actuel khalife de Cheikh Béthio, Serigne Saliou Thioune Ndiguel, qu’il accuse de n’avoir jamais convoqué les enfants pour aborder la question de la succession. Malgré des tentatives de dialogue avec ses frères et les épouses du défunt marabout, il dit n’avoir reçu aucune réponse.
Serigne Saliou Ndiouroul dit avoir été patient jusque-là, sur les conseils de son avocat, mais se dit désormais prêt à franchir le pas judiciaire. Il affirme vouloir alerter les autorités religieuses et empêcher la vente de certaines parcelles à Touba tant que la succession n’est pas clarifiée.
« Je mets en garde ceux qui seraient tentés de vendre des parcelles à Mbacké, je les ai à l’œil », avertit-il. En lançant cet ultimatum, il espère provoquer une réaction au sein de la grande famille de Cheikh Béthio. Il appelle à un partage juste et équitable de l’héritage, dans le respect des principes de justice islamique et des règles familiales.