Cela fait depuis presque six ans que le procès de Benyamin Netanyahu dure. Il a obtenu le soutien du président américain Donald Trump. Le président américain avait évoqué l’idée d’une amnistie pour Benyamin Netanyahu, il y a quelques semaines. « Pourquoi ne pas l’absoudre », avait suggéré Donald Trump devant le Parlement israélien. « Les cigares et le champagne, franchement, qui s'en soucie », avait-il ajouté.
Benyamin Netanyahu est poursuivi en Israël pour corruption, fraude et abus de confiance dans le cadre de trois procédures différentes. Son procès s'est ouvert en 2020 et n’est pas terminé, il y avait une audience aujourd’hui. Le chef du gouvernement est poursuivi pour avoir reçu des cadeaux à hauteur de 210 000 dollars et pour avoir négocié une couverture médiatique favorable auprès de certains médias.
Il plaide non coupable et c’est là que se situe le problème juridique. La loi israélienne prévoit en effet que le président peut accorder une grâce, mais à un condamné. Ce qui n’est pas le cas de Benyamin Netanyahu.
C’est un processus qui ne dépend pas uniquement du président, comme l’explique Eli Salzberger, professeur de droit à l’université de Haifa
« Le président Herzog va consulter plusieurs instances. C'est la même procédure pour chaque criminel condamné : le président Herzog va consulter le ministère de la Justice, le département des grâces, son conseiller juridique, et il décidera, probablement dans quelques semaines, s'il approuve ou non la demande de M. Netanyahu », indique-t-il.
Si la grâce est accordée, il est très probable que la Cour suprême soit également invitée à examiner la décision. « Je prendrai seulement en considération les intérêts de l'État », a dit le président Herzog ce 1er décembre.
De gros enjeux politiques
Ce procès est très clivant dans le pays et 1 israélien sur 3 soutient la demande de grâce. Il doit aussi y avoir des élections législatives en 2026. Enfin, de gros dossiers sont sur la table comme la guerre à Gaza, la commission d’enquête indépendante sur le 7-Octobre.
Benyamin Netanyahu pourrait être gracié s’il reconnaît sa culpabilité et se retire de la vie politique. C’est la position du chef de l’opposition Yaïr Lapid, mais aussi celle de Naftali Bennett, l'ancien Premier ministre qui représente la droite dure, nationaliste et qui est aujourd’hui en bonne position dans les sondages pour succéder à Benyamin Netanyahu.
Ce dernier, pour justifier sa demande, affirme que les poursuites pénales l’empêchent de gouverner, il n’a donc pas vraiment l’intention de démissionner. À 76 ans, il est le Premier ministre israélien ayant passé le plus grand nombre d'années en exercice. Plus de 18 ans à la tête d’Israël.
Benyamin Netanyahu est poursuivi en Israël pour corruption, fraude et abus de confiance dans le cadre de trois procédures différentes. Son procès s'est ouvert en 2020 et n’est pas terminé, il y avait une audience aujourd’hui. Le chef du gouvernement est poursuivi pour avoir reçu des cadeaux à hauteur de 210 000 dollars et pour avoir négocié une couverture médiatique favorable auprès de certains médias.
Il plaide non coupable et c’est là que se situe le problème juridique. La loi israélienne prévoit en effet que le président peut accorder une grâce, mais à un condamné. Ce qui n’est pas le cas de Benyamin Netanyahu.
C’est un processus qui ne dépend pas uniquement du président, comme l’explique Eli Salzberger, professeur de droit à l’université de Haifa
« Le président Herzog va consulter plusieurs instances. C'est la même procédure pour chaque criminel condamné : le président Herzog va consulter le ministère de la Justice, le département des grâces, son conseiller juridique, et il décidera, probablement dans quelques semaines, s'il approuve ou non la demande de M. Netanyahu », indique-t-il.
Si la grâce est accordée, il est très probable que la Cour suprême soit également invitée à examiner la décision. « Je prendrai seulement en considération les intérêts de l'État », a dit le président Herzog ce 1er décembre.
De gros enjeux politiques
Ce procès est très clivant dans le pays et 1 israélien sur 3 soutient la demande de grâce. Il doit aussi y avoir des élections législatives en 2026. Enfin, de gros dossiers sont sur la table comme la guerre à Gaza, la commission d’enquête indépendante sur le 7-Octobre.
Benyamin Netanyahu pourrait être gracié s’il reconnaît sa culpabilité et se retire de la vie politique. C’est la position du chef de l’opposition Yaïr Lapid, mais aussi celle de Naftali Bennett, l'ancien Premier ministre qui représente la droite dure, nationaliste et qui est aujourd’hui en bonne position dans les sondages pour succéder à Benyamin Netanyahu.
Ce dernier, pour justifier sa demande, affirme que les poursuites pénales l’empêchent de gouverner, il n’a donc pas vraiment l’intention de démissionner. À 76 ans, il est le Premier ministre israélien ayant passé le plus grand nombre d'années en exercice. Plus de 18 ans à la tête d’Israël.