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Idrissa Seck révèle les deals de Macky et Wade: « Doha, Nicosie, Dubaï, Ouaga, Matam, Beyrouth...»

Dimanche 17 Juillet 2016

Idrissa Seck révèle les deals de Macky et Wade: « Doha, Nicosie, Dubaï, Ouaga, Matam, Beyrouth...»
Je te sais indigné et en colère face aux horreurs que ta presse te rapporte au quotidien sur la conduite de tes hommes politiques et surtout celle de ceux à qui tu as confié la gestion de ton pays. Je te demande, à travers une pétition, d’interpeller clairement les autorités étatiques présentes et antérieures et leur demander de se servir des outils de la république, dans le respect du droit, pour protéger les biens des Séné­galais plutôt que de faire sur leur dos des «deals» devant leur rapporter à eux mêmes, pour leur fortune et confort personnels, des ressources illicites qui devaient en principe et en droit te revenir.

Prenons l’exemple du «Pro­tocole de Rebeuss».

Je réaffirme comme je l’ai toujours fait que je n’ai jamais signé un quelconque protocole. Mais examinons ensemble les différentes hypothèses. Soit le protocole de Rebeuss est vrai soit il est faux. S’il est faux, fin de l’histoire. Il s’agirait d’un complot qui a échoué. C’est ignoble mais sans grande conséquence financière pour les populations. L’image du Sénégal et de sa justice, en revanche auront souffert du tapage médiatique qui l’aura entouré. Si en revanche le «Protocole de Rebeuss» existe, alors ce serait une double abomination politique et morale et aurait des conséquences financières lourdes pour les Sénégalais. 

Il signifierait ceci :

1. Un président de la République en exercice, gardien par excellence de la Constitution donc de l’Etat de droit mais aussi gardien des deniers publics, accepterait que sur 74 milliards dérobés, on lui en donne pour sa propre campagne électorale, deux ou trois tranches de 7 milliards, pour qu’il ferme les yeux sur «les chantiers de Thiès et l’atteinte à la Sûreté de l’Etat» et ordonne à sa justice de distribuer à tour de bras des «non-lieu». Mais enfin où serions nous? Même pas dans une République bananière. On inventerait la «République des cacahuètes». Cela signifierait aussi que des auxiliaires de justice, avocats et notaires, en violation des standards internationalement admis de leur profession, auraient aidé à monter ce deal et en auraient tiré profit. Si c’est le cas, leur destination naturelle doit être la Crei et le redressement fiscal. Car je suis sûr qu’ils n’auraient pas déclaré au fisc ces honoraires-là. La radiation serait leur condamnation minimale pour avoir entaché leurs robes et celles de leurs confrères et consœurs des pires souillures de leur commanditaire.
Voilà les vraies questions. Voilà le vrai débat que je souhaite, cher compatriote, que tu exiges. Mais, avec une société civile cannibalisée par des dames de compagnie, les pauvres Séné­galais attendront longtemps... Longtemps...d’être sérieusement défendus.
Ce «Protocole de Rebeuss», s’il existe, signifierait aussi ceci :

2. Un président de la République, remplaçant son ignoble prédécesseur dont il a été le Premier ministre et complice, serait encore plus ignoble. Il serait au courant ou détiendrait un «Protocole de Rebeuss» mouillant son plus irréductible adversaire politique et le garderait sous le coude comme il déclare lui même l’avoir fait pour certains dossiers de justice. S’il avait ce «Protocole», ce serait quand même pour lui une opportunité inespérée de réduire au silence cet impertinent de Idrissa Seck qui ose le qualifier de «dealer international» dans le cadre du vrai «Protocole de Rebeuss­/Qatar/Colombie» de l’affaire Karim Wade. Au lieu d’envoyer ses ignobles auxiliaires sur les plateaux de télévision, il devrait instruire sa justice, même bananière, de convoquer l’ancien président de la Répu­blique pour le contraindre à expliquer clairement l’origine de l’argent que lui devrait M. Idrissa Seck et surtout pourquoi il ne le lui réclame pas devant les tribunaux comme il l’a fait récemment avec un certain Mangane à Dubaï. Et si cet argent appartient au Trésor sénégalais, pourquoi s’était-il contenté, alors qu’il était président de la République, de ne réclamer que deux ou trois tranches de 7 milliards sur un pactole de 74 milliards? Et pourquoi les 14 ou 21 milliards iraient-ils dans sa poche et pas dans les caisses de l’Etat s’il s’agit de deniers publics ? Et pourquoi s’est il permis de dicter à des magistrats, en principe indépendants et n’ayant pour patrons que la Loi,  leurs décisions de Justice ?

Avec les réponses obtenues, le Président en exercice entreprendrait alors de récupérer l’argent objet du deal nauséabond du «Protocole de Rebeuss». Surtout que son ministre de la jeunesse, et avant lui, son journal «Il est midi» dont le patron est assis juste à côté de lui, comme Pca de la Rts, ont une liste de comptes bancaires avec des numéros et des banques connues qui appartiendraient à Idrissa Seck. Il devrait au moins immédiatement entreprendre de récupérer cet argent. Surtout qu’il en a vraiment besoin. Car il lui faudra bien loger, nourrir, soigner et éduquer les enfants et talibés qu’il a décidé de retirer de la rue. Sinon après son opération de charme en direction de la communauté internationale, on les retrouvera bientôt à nouveau dans les rues et en plus grand nombre. Il a aussi sa Couverture maladie  universelle et ses Bourses familiales à financer.  74 milliards l’aideraient quand même. Surtout que son ministre des Finances passe beaucoup de temps à monter des «deals» d’exonération fiscale et d’abandon de créances, à financer sa pénible carrière politique aux Parcelles assainies, à recevoir dans son appartement de la Corniche des dames de compagnie qui en ressortent comblées...privant l’Etat et ses citoyens de recettes précieuses.
Comme le président de la République et son gouvernement ne s’occupent pas, cher compatriote, de ton argent, je propose, la création d’un jury d’honneur chargé de récupérer les 74 milliards au profit des populations. Cette première mission sera cependant impossible d’ici à l’extinction du Soleil. Pour une raison simple : comme il le soutient depuis maintenant 11 ans sans jamais avoir été démenti par le moindre fait, Idrissa Seck n’a jamais pris ni 74 milliards, ni 74 centimes. Il est juste l’objet d’une cabale machiavéliquement conçue par un Monarque tardif, frappé d’Ubris qui rêvait de nous imposer son fils, «meilleur financier du monde», destinataire de la célèbre phrase: «je dirai à ta mère que tu as bien travaillé». Comme Allah a beaucoup d’humour, il a transformé le rêve insensé en cauchemar en faisant de son successeur, complice et subordonné d’hier, le bourreau de son fils, traqué, condamné et livré aux Qataris sur injonction d’un donneur d’ordre international. Ce qui le plongera dans une colère noire productrice des paroles ignobles qui résonnent encore dans nos oreilles, traitant notre Président de «Deum» et de «Diam», mesure de  son impuissance face à l’affront. Ce jury d’honneur que je te propose, cher compatriote, ne chômera pas pour autant. Il pourrait alors  faire taire à jamais «ceux qui ne cessent de jurer, méprisables, diffamateurs infatigables, délateurs, avares de tout bien, violents, pécheurs, insolents, et de surcroît, bâtards», (Coran sourate 68, versets 10-13). Quel­les que soient leurs positions institutionnelles ou sociales, président de la République, pas­sé ou présent,  ministre, passé ou pré­sent, auxiliaires de justice, dames de compagnie corrompues.
Il pourrait ensuite s’intéresser aux vrais dealers, présents et passés. A Doha, Nicosie, Jéru­salem, Beyrouth, Dubaï , Paris, Monaco, Genève, New York, Montréal, Ouagadougou, 
Matam, Dakar... Ce jury d’honneur pourrait être ainsi composé : Les représentants des autorités religieuses, 
Le Forum civil, L’Ums (Union des Magistrats du Sénégal), 
La Raddho, 
Amnesty International,
Transparency international, Le Synpics, 
L’Ordre des Avocats, 
L’Ordre des notaires, 
Le Patronat, 
Les syndicats, 
Le forum du justiciable, 
Les bailleurs de fonds du Sénégal etc.
Cher compatriote, merci de te tenir debout à jamais face à la corruption et à l’injustice de tes élites dont les privilèges au sommet de l’Etat ont une contrepartie obligatoire dont elles ne s’acquittent pas : s’occuper sérieusement de soulager tes souffrances à défaut de te rendre heureux. 
Je te reviendrai bientôt avec des propositions et des projets concrets dans ce sens. 
Que Dieu te garde.
Fès, Vendredi 15 Juillet 2016
Idrissa SECK 
Président de Rewmi
Président du Conseil départemental de Thiés
Ancien Premier Ministre du Sénégal
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